Manque de concentration au travail que faire ? (En finir avec les ravageurs de la concentration

Comme disait mon grand-père:  » au jardin ! y a de quoi faire ! ». Aujourd’hui gros morceaux: les ravageurs du manque de concentration au travail.

Pour commencer tranquillement, petit exemple d’un potager professionnel, ravagé par les nuisibles du manque de concentration.

Exemple d’un potager attaqué par les ravageurs de la concentration

8h00 : Je me mets enfin au boulot sous un ciel morose. J’ai terminé de consulter les infos et les réseaux sociaux sur mon smartphone. La motivation est là, du moins en apparence. Aujourd’hui, je dois absolument terminer ce dossier crucial pour vendredi… Café en main, je m’installe, prêt à plonger dans un marathon de productivité…

8h15 : Après avoir ouvert mon dossier, les premiers mails de la journée commencent à affluer (sans compter ceux de la veille). Juste cinq minutes pour y répondre… 

9h30 : Les cinq minutes se sont transformées en plus d’une heure…  Je réalise à peine que le temps a filé. Secouant la tête, je tente de me reconcentrer sur le dossier. Cependant, chaque fois que je commence à retrouver mon rythme, un nouveau mail apparaît, exigeant mon attention immédiate. Si ce ne sont pas les mails, c’est « TEAMS » ou un collègue qui déboule dans mon bureau…

C’est un cycle sans fin. Et le téléphone commence à s’agiter… celui du boulot… mais aussi mon perso… Pour le pro, c’est Roger « tu as pas vu mon mail ! ». Côté perso, ma femme a un problème de courses pour le barbecue de ce soir…

10h45 : Roger, cette fois déboule dans mon bureau pour une « question rapide ». La conversation déborde sur son week-end, ses problèmes de couple et son chien constipé… Je ne suis pas psy bordel… mais je n’ose pas le renvoyer dans ses 22…

Toutes ces interruptions constantes commencent sérieusement à me peser… Tous les jours c’est la même chose…

Pourquoi aujourd’hui, pourquoi tous les jours ? ça me déprime, bientôt midi, je vais jouer sur mon appli, foutu pour foutu… ça va me remettre de bonne humeur. Et ça m’évite de regarder tout ce bordel sur mon bureau et dans mes dossiers…

12h00 : Déjeuner. J’essaie de m’éloigner de mon bureau, espérant que le changement d’air m’aidera à me ressaisir. Mais mes collègues me ramènent…  » Tu fais la tronche ou quoi ? »

L’échange avec les collègues tourne autour des trivialités habituelles, mais mon esprit est ailleurs, prisonnier de ce dossier inachevé depuis des semaines, et il y a tout le reste… trop de choses à faire, et toutes celles que j’ai oubliées… Mon organisation n’est pas terrible en vrai… et pourtant je fais des TO-DO Lists…

13h00 : De retour à mon poste, déterminé ! Mais au lieu de me plonger dans le travail, je me surprends à rêvasser, à me perdre dans des pensées aléatoires. Des vacances, un nouveau hobby, n’importe quoi pour échapper à la pression du moment. Je n’arrive pas à m’y mettre vraiment… Je n’arrive pas à me concentrer. Je me surprend à scroller de nouveau sur les réseaux sociaux sans raisons…

14h30 : Coupure d’internet ! Incroyable. Juste au moment où je commençais à retrouver un semblant de concentration,  la technologie elle-même semble conspirer contre moi !

15h00: Le courant revient, mais voilà que mon téléphone sonne. Sans oublier la nouvelle salve de mails et notifications qui était en attente (Slack, Teams, Notion…). Et ce p**** de logiciel, qui est de nouveau en mode bug ! Impossible d’avancer avec ce truc ! La boite qui a conçu ce logiciel ça n’a jamais mis les pieds dans mon boulot ! C’est tellement à côté du terrain…

16h00 : Le temps de me rappeler où j’en étais dans mon dossier, revoilà mon esprit de nouveau ailleurs. Je me sens épuisé, comme si j’avais réellement travaillé dur, alors que j’ai à peine avancé. Les sollicitations continuent, chaque collègue ayant soudainement besoin de mon avis ou de mon aide, pour des trucs importants et moins importants… Parfois je me demande si j’ai pas un problème… impossible de rester 10 min sur la même tâche…

17h00: Je devrais partir, mais je reste encore un peu… Pour tenter de m’ y mettre vraiment… mais l’énergie n’est plus là… Petit pause wc et smartphone. Au moins les WC ne me rajoutent pas de la charge mentale…

18h00 : La journée s’achève, et mon dossier pour vendredi est loin d’être terminé. Je me sens dépassé, frustré. La culpabilité s’installe, teintée d’une pointe d’angoisse pour les jours à venir (cela n’aide pas à mon calme mental). Dans ma voiture je tourne le bouton de la radio, et je tombe sur France Info qui me bombarde des mauvaises nouvelles du moment. Je zappe, je tombe sur Moscato et Di Meco ma première bouffée de bonne humeur de la journée…

20h00 : Je rentre chez moi, les épaules lourdes et bloquées. La soirée se passe dans ma tête, en réflexion sur ce que j’aurais pu faire différemment, sur comment je peux organiser ma journée de demain pour être plus efficace… L’espoir fait vivre, par contre ma femme et mes enfants me trouvent ailleurs… soupe à la grimace au repas… Et avec tout ça, j’ai oublié de prendre la viande chez le boucher pour le barbecue… donc c’est pâtes…

22h30 : Avant de m’endormir, je me promets que demain sera différent. Je m’organiserai mieux, je limiterai les distractions, je finirai ce dossier. La nuit porte conseil, après tout. Mais au fond, je sais que demain sera la même chose. Le cycle semble sans fin, impossible de se concentrer dans ce boulot de 💩… ça fait déjà 50 applications et méthodes que j’utilise sans succès…

***

Ce petit extrait te parle ? 

  • Si oui, alors lis la suite, il est urgent de mettre ta tenue de jardinier pour chasser les nuisibles de ta concentration professionnelle !
  • Non ? Alors c’est super, tu peux aller plus loin avec la lettre R.O.T.O.F.I.L

Maintenant, imagine-toi observer ton quotidien professionnel, comme un jardinier concentré sur la croissance de ses précieuses salades. 

Chaque tâche importante représente un semi délicat de salade, que tu dois chouchouter et protéger des ravageurs voraces de ta concentration.

Depuis longtemps, tu sais qu’il faut cultiver l’attention et la concentration, essentielles à la floraison de ton épanouissement professionnel…

Mais comme dans tout potager, il y a aussi des intrus ! Toujours prêts à s’infiltrer, dévorant sans remords les feuilles de ta concentration. 

Ces nuisibles de la concentration professionnelles, qu’ils soient “intérieurs” ou “extérieurs” à toi, représentent un défi constant pour ta productivité. 

Dans la suite de cet article, “made in bon sens rural”, je te propose d’identifier et de gérer ces ravageurs.

Pour cela, nous verrons d’abord les “ravageurs des distractions internes”. Puis nous passerons aux « ravageurs externes ». Au final, tu pourras repartir sereinement dans ton jardin professionnel, que tu sois indépendant ou salarié.

(nota: cet article est toujours en cours de rédaction, et une V2 arrive prochainement).


Les ravageurs endogènes du manque de concentration professionnel

Les ravageurs internes sont comme des insectes qui grignotent les racines de ta concentration, laissant pourrir les tâches importantes… 

Ces « nuisibles internes » (relevant de toi), prennent diverses formes…

Petit cours de jardinage pour les identifier et les gérer. La liste n’est pas exhaustive. J’en aborde d’autres dans la lettre ROTOFIL.

La limace du manque de capacité de concentration

Ici c’est la base, avant de commencer à chercher ce qui mange ta concentration, encore faut-il connaitre ta capacité de concentration. Oui, la concentration est comme un muscle, que tu peux bosser au quotidien, pour ne pas avoir la concentration d’une limace.  

Ton mental est comme un cheval fou, qui t’amènera vagabonder où il veut. Sauf que tu peux apprendre à focaliser tes pensées. Soyons clair, je ne vais pas te demander de faire comme un moine bouddhiste, qui se concentre sur un objet pendant des heures (pas très adapté au mode de vie occidental). Mais tu peux quand même développer ton “muscle concentration” au quotidien.

Pour cela, à plusieurs moments de ta journée, tu peux prendre un moment pour recentrer tes pensées sur une seule chose. La méditation (si possible non guidée) et des exercices de concentration peuvent t’aider. Le travail sur les graphismes est également intéressant (tu peux creuser le VITTOZ).

Tu peux aussi poser ton attention sur une des sensations de ton corps (je sais… pas facile à faire pour une personne occidentale). 

Autres exemples:

  • Dans mon bureau, j’ai mis une gommette sur le mur d’en face. De temps en temps, je la fixe pendant une à 2 minutes, en évacuant toutes les autres pensées.
  • Si tu connais le Yoga, les postures d’équilibre sont aussi très efficaces pour cultiver la concentration.

Bien-sûr tu ne pourras pas totalement chasser tes pensées. Tu les laisses passer et tu reviens avec bienveillance sur ton exercice. Avec le temps et la pratique, tu vas augmenter ton niveau de concentration de base.

Il existe bien d’autres méthodes, tu en trouveras d’autres dans la vidéo plus bas (1).  

Le puceron de la fatigue  

Ici pas de secrets, un manque d’énergie ne fait pas bon ménage avec ta concentration. Quiconque a déjà tenté de travailler dans un état de fatigue avancé sait combien il est difficile de rester concentré.

Sans énergie  de qualité, ta capacité d’attention décline et tes performances s’en trouvent altérées. Il n’est pas toujours aisé de remplir le compteur d’énergie, surtout si comme moi tu as des enfants 🤣 (un article est en cours de préparation à ce sujet).

 Voici quelques conseils pour recharger tes batteries (et aider ta concentration):

  • Quantité et qualité du sommeil.Voici quelques pistes:
    • Assure-toi que l’endroit où tu dors est « optimisé » pour dormir (tout con mais efficace: une chambre pas trop chauffée, rangée, sans lumières et bruits parasites, et surtout une chambre qui sert à dormir).
    • Cultive une bonne gestion du stress durant ta journée de boulot. Cela évite de te pourrir les nuits
    • Mets en place un sas apaisant pour préparer ta nuit (+ un sas au réveil, comme quelques exercices physiques et t’exposer à la lumière, ça t’aide aussi pour la nuit prochaine).
    • Limite les stimulants comme la caféine et les écrans lumineux avant de te coucher (et le reste de la journée aussi).
  • Alimentation équilibrée (précision: consciente et vivante):
    • Pas un grand scoop je te l’accorde mais au combien sous-estimé. Ta digestion c’est comme une grosse usine qui a besoin de plus ou moins d’énergie pour digérer. Si tu lui donnes trop d’aliments, et des complexes, tu vas perdre de l’énergie. Cette énergie-là, tu ne pourras pas la mettre sur ton boulot, qui s’accumule, ou tu vas gérer des dossiers compliqués avec le ventre qui aspire ton énergie (pas terrible).
    • Intègre également dans ton alimentation des aliments de bonne qualité, locaux et bio et riches en vitamines et minéraux, pour nourrir ton corps. Mange une quantité équilibrée et des aliments le plus naturels possible. Repense à l’homme préhistoire, est-ce qu’il mangeait des pizzas et des gâteaux ? Ton corps n’est pas fait pour digérer des aliments industriels complexes (ça va le fatiguer). Tu peux aussi explorer le monde des combinaisons alimentaires et des supers aliments (Baies de Goji, Ail,Cacao, noix de Macadamia, Gummies…).
  • Activité physique régulière ET complète
    • L’activité physique est un excellent moyen de booster ton énergie. Tu connais la rengaine, c’est bon pour la santé etc… Mais aussi pour avoir plus d’énergie au travail. En bon sens rural, je dirais: « une limace au quotidien a plus de chance d’être aussi limace au travail ».
    • Avec l’expérience je te conseille une routine équilibrée travaillant tous les piliers de l’activité physique : des exercices de force, d’endurance, HIIT et de souplesse, le tout pour un corps bien équilibré. Et bien sûr, mise sur la régularité (une fois par mois et en janvier, ça ne suffit pas…). Tu peux t’amuser à varier les moments/types de pratique et voir comme ça influe sur ton énergie professionnelle. Tu peux aussi réfléchir à des créneaux longs hebdomadaires ET à des micros-pratiques (personnellement j’ai un petit trampoline, un Kettlebell et un tapis de yoga dans mon champs visuel… et ma salle de sport est à 5 minutes / ça réduit la possibilité de faire l’anguille).

Il faudrait un livre pour parler de l’énergie au boulot… nous pourrions aussi creuser l’énergie mentale et émotionnelle… mais tu peux regarder la vidéo en fin d’article où j’en parle si besoin. Mais un chose est sûre, plus ton niveau d’énergie est bon, plus la concentration est facile.

Lescargot du stress

Le stress provoque une hyperstimulation du système nerveux central.

Bilan: surcharge d’informations réduisant notre capacité à maintenir l’attention + une belle peau de banane pour ta concentration.

Le stress peut rendre plus difficile la gestion simultanée de multiples informations et la concentration sur des tâches complexes.

Sans oublier que le stress génère souvent des préoccupations et des pensées , qui vont devenir des distractions internes à leur tour. Bref, le serpent se mort la queue… Ces pensées incessantes siphonnent une partie significative de ta capacité de concentration.

Enfin, le stress peut altérer les fonctions exécutives du cerveau, qui incluent la planification, la résolution de problèmes, la prise de décision, et la régulation de l’attention. Tout cela n’aide pas ton attention…

Bon voilà, comme tu peux le voir l’escargot du stress est un fléau pour ta concentration. Voici quelques conseils pour t’aider:

-pratiquer des exercices corporels qui réduisent le stress (Yoga, QI-GONG, activité physique complète voir supra).

-Les techniques respiratoires (tu peux jeter un œil à cet article)

-La relaxation (guidée, silencieuse…) 

-Les exercices de réceptivité et de concentration 

-Sans oublier un travail autour de toi (pour réduire les sources de stress) et sur toi (ta perception du stress et ton organisation par exemple). 

Pour aller plus loin, c’est sur la lettre R.O.T.O.F.I.L que ça se passe.

La chenille du manque de limites

Tu as certainement dû te dire ça: « Pourquoi j’ai dit oui ? » 

Dire oui à une nouvelle tâche, à une activité, ou à un projet supplémentaire, souvent on s’en passerait souvent… surtout quand notre agenda est déjà plein à craquer. 

Malheureusement, c’est souvent plus facile de dire oui… que de gérer les conséquences d’un refus. C’est normal, il y a souvent des mécanismes inconscients à l’arrière (mais c’est un autre sujet que je traite dans la lettre R.O.T.O.F.I.L et mes ateliers).

Le problème c’est qu’un oui de trop = de nouvelles occasions de te faire siphonner ta concentration (à court, moyen, voir à long terme…).

Dire oui peut parfois être une réaction quasi automatique. Que ce soit par peur de décevoir, par culpabilité, ou simplement par habitude, accepter tout ce qu’on nous demande peut rapidement nous submerger.

Chaque nouvelle tâche ou responsabilité ajoutée à ta liste déjà longue, est une autre chose que ton cerveau doit gérer. Cela peut conduire à une surcharge, où ton cerveau est tellement bombardé, qu’il devient difficile de se concentrer sur quoi que ce soit. Toutes ces boucles ouvertes vont surcharger ta tour de contrôle…

Bien entendu, tout cela génère aussi du stress, et le stress, comme tu l’as vu plus haut, n’est pas le meilleur pote de ta concentration… 

Comment apprendre à dire non ?

La base: observe le manège en toi quand tu dis oui trop vite. Souvent, l’observation continue d’un comportement avec bienveillance (c’est important), va t’aider à le diluer.

Si tu es un warrior, tu peux tester l’honnêteté radicale. De temps en temps je la pratique, mais tu dois être prêt à gérer émotionnellement derrière… Mais c’est très efficace, un beau non bien franc du collier en mode sanglier…

En plus soft, tu as la CNV également (communication non violente).C’est très bien.

Enfin, tu peux aussi dire oui mais en conditionnant. Exemples:

-« Oui mais est-ce que tu peux attendre quelques jours » (condition de durée…)

-« Oui mais je ne fais pas quoi à la place? »(condition de substitution…) 

Et surtout j’ai envie de dire tu fais comme tu peux. Et si c’est trop compliqué, rendez-vous dans la session R.O.T.O.F.I.L

Peut-être que tu es une plante rare…

Dans certains cas, tu es peut-être une plante rare: 

  • Les hauts potentiels intellectuel, HPI, zèbres, surefficients, philo-cognitifs…
  • Les hypersensibles, Hyperempathes, hyperémotifs, hyperstènes
  • Les intuitifs du MBTI (INFJ · INFP · ENFJ · ENFP · INTJ · INTP · ENTJ · ENTP).

Cela peut influencer ton mode de concentration. Ici je ne suis pas le mieux placé pour en parler. Je te conseille de jeter un œil au blog d’un ami jardinier callé sur le sujet. Bien-sûr, les conseils de cet article vont t’aider, même si tu es une plante rare. Reste cependant prudent en ne t’enfermant pas totalement dans ces étiquettes. 

Ne pas oublier également, le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité. Si tu es concerné, n’hésite pas à te tourner vers un spécialiste. Mais conseils peuvent aider, mais ce n’est pas suffisant.

***

Poursuivons avec la deuxième partie de notre article, axée sur les « ravageurs externes » à ta concentration, et les stratégies pour les gérer.


Les ravageurs exogènes du manque de concentration au travail

Parmi les nuisibles qui grignotent le jardin de ta concentration professionnelle, les perturbations externes sont aussi une menace redoutable. Voici quelques espèces de ce bestiaire… 


3-1 La sauterelle de la mauvaise technologie

Ici 2 sous-espèces. 

Les plus connus: les notifications ! 

Tout le monde le sait… les e-mails, les notifications de réseaux sociaux et les appels peuvent exploser ta concentration. Premièrement, ça détruit ta courbe de concentration quand tu veux faire du FOCUS ou du DEEPWORK… Deuxièmement, ça draine ton attention (les concepteurs d’ailleurs savent y faire en la matière…). Au fil du temps, cela peut également diminuer ta capacité de concentration générale et créer une dépendance. Très fréquemment, lors de la sessions ROTOFIL ou en ateliers, je suis obligé faire la chasse aux smartphones !.

Pour t’aider, je te donne ma méthode. Tu en fais ce que tu veux. Je pars du principe que ces notifications sont justifiées dans 5% des cas  (ex: un appel de l’école, les sms de ma compagne qui a un soucis…), et le reste c’est dans la case des « prédateurs extérieurs de ma concentration ». Personnellement, pour me joindre je vais laisser seulement les SMS, à des personnes triées sur le volet, la majorité du temps. Un peu comme le téléphone rouge entre la Russie et les États-Unis. Et pour les 95% restants:

  • les technologies de blocages des distractions
  • retrait d’un maximum de réseaux sociaux sur tes écrans
  • tu n’as pas besoin de regarder ta boite mail 10 fois par jours
  • filtrer tes appels
  • Etc…

(je prépare une vidéo sur ce sujet)

Les sauterelles moins connues: les outils numériques codés par des ingénieurs à l’intelligence, émotionnelle et pratique, d’une huître.

Oui tu le vois arriver le gros coup de gueule… 

Je veux te parler de toutes ces applications, logiciels, outils, soi-disant intelligents, et censés te faire gagner du temps… qui au final vont engendrer plus de complexité et de distractions…

Oui, il y a des perles rares, un peu de nuance. Mais dans 95% des cas, ça plante, se sont des usines à gaz, et au final la concentration professionnelle ramasse…

Tu en trouveras certainement dans ton job:

  • des trucs “spécialisés” codés par des mecs qui ne comprennent rien à ton métier
  • les applications à la noix qui ne servent à rien
  • les outils réalisés par des types qui n’ont pas compris le problème qu’ils veulent régler (et qui ne l’ont pas réglé pour eux).
  • Le mec qui te propose un truc sensé régler un problème mais au final ça règle juste ses factures…

Va voir dans mon panier du potager, tu vas en trouver des bons et moins bons!

L’être humain

Et oui, l’espèce humaine peut aussi être un nuisible pour ta concentration professionnelle. Ici tu auras reconnus:

  • Josiane qui ne sait pas servir d’internet et qui vient te voir toutes les 2 minutes…
  • Ton associé ou collègue qui à un poil dans la main…
  • Ton chef qui a une super idée… et tu es soi-disant la meilleure personne pour la mettre en œuvre…
  • Ton collègue qui a la délégation facile…
  • Ton voisin de bureau qui te raconte ses week-ends…
  • Les réglementations, cadres, directives hors sol… qui se contredisent ou usine à gaz.
  • Sans compter la magie du facteur humain, toujours sans limite pour perturber le quotidien professionnel (conflits, mauvaises idées, porosité vie pro/perso…)
  • Etc…

Comment gérer tout ça ?

-utiliser le non (voir supra)

-établit des règles claires concernant ta disponibilité, tes limites… 

-essayer de concentrer les distraction sur des créneaux

-isole toi si tu peux (pièces, casque anti-bruit, bloqueurs…)

-fait un coût caché pour chaque déconcentration

-met en place un signal clair quand tu es concentré. Ex: peut-être que comme moi tu dois parfois bosser avec les enfants dans les parages. Un minuteur physique fait des miracles. Quand c’est rouge, ils savent que ce n’est pas le moment, et viennent pendant les pauses. Dans mon ancien boulot de cadre, j’avais mis un écriteau sur la porte (cela freinait 95% des intrusions).

Et si malgré tout ça, tu galères, rdv à la session ROTOFIL pour en parler (il faut passer au niveau 2).

Le taupin de l’environnement de travail inadapté 

Autre nuisible à concentration externe intéressant.

Un jardin pousse bien dans un espace bien aménagé. De la même manière, un lieu de travail bien organisé et un environnement propice à la concentration sont indispensables. Examine et ajuste ton espace de travail pour qu’il soutienne ta concentration, plutôt qu’il ne perturbe, ton attention.

Bref, évite le bazar. Classe, tri, range, organise, réduit… Cela passe par ton espace de travail physique et numérique ou ton véhicule par exemple.

Voici un cas pratique…l’établi de mon père:

 

La mouche blanche des méthodes d’organisation ou de productivité inadaptées. 

Un autre siphon à concentration est le recours à des méthodes d’organisation ou de productivité non adaptées à ton activité ET à ta personnalité (les 2 sont importants).

Et bien entendu, le “tout dans la tête” est à bannir. 

Ici, il existe de nombreuses méthodes: Bullet journal, mode moine, cerveau numérique, matrice einshower, méthode Kanban… 

Mais aussi de nombreux outils et logiciels

Le plus important est de partir de toi et ton activité. Ne cherche pas appliquer une méthode car on te dit que c’est la bonne. Ce n’est pas parce-que ça marche pour quelqu’un d’autre, que c’est forcément pour toi. Je te renvois à cet article si tu veux creuser ça: la guerre des clochers.

(Et petit détail qui a toute son importance, comme dirait Colombo: installer des outils et applications d’organisation ce n’est pas de l’organisation. On commence d’abord par le jardinier avant ses outils). 

Tu es trop fourmi ?

Ton manque de concentration peut aussi venir du fait que tu es trop fourmi. 2 possibilités:

-tu as trop la tête dans le guidon, ton cerveau mouline dans la choucroute. Ici, prendre une pause ça peut faire du bien.

-tu as trop de choses que tu veux organiser, passe le ROTOFIL pour alléger tout ça (tes engagements, des tâches, tes activités…).Pour t’aider tu as la session ROTOFIL.


Conclusion sur les ravageurs du manque de concentration au travail

Maintenant, tu ne dois normalement plus te poser cette question: « manque de concentration au travail que faire ? ». Sinon recommence, ta concentration était mangée par l’un des ravageurs (-;

Le bestiaire des nuisibles de ta concentration professionnelle, que tu as découvert dans cet article, est bien-sûr non exhaustif, Pour en découvrir d’autres, ET comment les gérer, rendez-vous dans la lettre R.O.T.O.F.I.L et mes ateliers. 

Si tu as des bêtes coriaces et que tu en as marre de te faire bouffer les salades de ta concentration: rendez-vous dans la session R.O.T.O.F.I.L

A bientôt pour un autre article. Une V2 de cet article est dans le four, revient faire un tour dans quelques semaines.

Fabien


Pour aller plus loin (vidéo 1: Energie / Vidéo 2 techniques de concentration).