Après l’orage, l’arc en ciel: dépasser la réponse de stress
Fuite, combat ou blocage
Lors d’un coup de stress, une réaction primale se déclenche dans votre corps : une envie soudaine de combattre, fuir ou rester figé face à la situation. De plus, cela s’accompagne d’une envie de réagir « immédiatement » à la menace pour régler le problème. L’image qui me vient pour résumer cela est un orage. Il est soudain et imprévisible, il faut s’échapper ou se protéger. Vous êtes probablement confronté à ce phénomène ou peut-être que vous n’en avez pas encore conscience. Le problème est que cette réponse est à la longue épuisante et ne fait que renforcer le stress.
En cas de pic de stress, observer vos réactions
Le mécanisme du stress est issu de nos origines, du temps de la préhistoire, où la survie était la règle. Durant cette période lointaine, cette réaction était appropriée en raison des menaces et de survie extrême. Par ailleurs, les stresseurs étaient moins nombreux et cela laissait le temps de « récupérer » suite à un pic de stress intense.
Cependant, notre organisme a gardé ce fonctionnement alors que notre société a bien évolué: les stresseurs sont moins graves certes, mais beaucoup plus nombreux et avec peu de moments de récupération. Rendre un dossier dans les temps est moins risqué que de se faire « croquer » par une bête sauvage. Néanmoins, notre société se caractérise par des stresseurs plus nombreux et souvent plus étalés dans le temps (problèmes de santé, problèmes de travail, inquiétudes familiales …). Le trio « fuite, combat ou rester figé », hérité de nos ancêtres, n’est pas adapté à ce type de nouveaux stresseurs.
Les risques du trio « fuite, combat et blocage »
A force de sur-réagir immédiatement à des stresseurs de plus en plus nombreux, cela devient un stress répétitif et épuisant. Un cercle vicieux peut s’installer, à chaque orage le stress s’accumule. Je ne vais pas vous faire un dessin, le risque à la longue est dans le meilleurs des cas de la fatigue et dans le pire des cas des somatisations…
Changer d’attitude face à un pic de stress
En cas de stress, une autre réaction est possible. Se poser, prendre du temps, respirer, arrêter de « réagir ». Vous pourrez ensuite poser une réponse plus apaisée. Le but n’est pas de « réagir » mais d' »agir ». Dans certains cas, il est même préférable de ne rien faire (mais cela fera l’objet d’un autre article😊). Ce n’est pas simple car votre cerveau va tout faire pour vous ramener à vos mécanismes primitifs (exagération de la situation, respiration courte, ruminations, émotions désagréables…). De plus, la vie moderne et vos propres schémas internes sont toujours inventifs pour générer de nouvelles sources de stress.
L’idée est d’être conscient que derrière l’orage, il y a un arc-en-ciel. Je vous invite donc à entraîner votre cerveau à ne pas réagir impulsivement à toutes les situations stressantes. Je vous invite à prendre du recul. Vous verrez que les meilleurs solutions sortiront avec cette attitude. Laissez passer la tempêté et l’arc-en-ciel apparaîtra.
Bien entendu, dans certains cas, le mécanisme primitif est adapté. Par exemple pour des situations extrêmes car il est d’une puissance incomparable (ex: je vous renvoie ici aux mères de familles qui soulèvent des véhicules pour sauver leur enfant grâce au stress par exemple).
Cependant, tout est une histoire d’équilibre, toute la subtilité est d’avoir une réponse adaptée face à la source de stress.
Conclusion
Libre à vous de rechercher cet état « de l’eau calme sous le lac »: elle reste calme malgré la tempête en surface. Vous trouverez de nombreux outils sur le site pour arriver à cet état d’équilibre. Utilisez votre stress quand c’est nécessaire et remettez le à sa place quand ça devient démesuré.
Cela n’est bien entendu pas facile, je vous laisse me contacter pour obtenir gratuitement vos premières clés.
Fabien de ZENIRELAX