Comment être plus efficace au travail : la puissance (démesurée) de la mesure

Comment être plus efficace au travail ? En voilà une belle question… avant d’y répondre, on va commencer par une petite histoire inspirante !

Attention, pas de Steve Jobs, ni Tony Robbins et encore moins Elon Musk, mais d’un VRAI type du terroir comme je les aime !

Quand j’étais plus jeune, j’ai bossé avec un gars que je n’oublierai jamais : Henry, le gardien silencieux d’un réseau d’eau communal. Pas de MacBook, pas de cloud, pas de KPI sur tableau de bord NOTION à 15 couleurs. Juste un vieux bureau, un critérium, et du papier millimétré, déroulé comme une frise chronologique, sur tout le long de ses murs depuis des années…

Henry, il savait ce qui se passait sous terre. Il prenait le temps, deux fois par semaine, de tracer des courbes à la main. Il analysait les flux d’eau, notait les pics de consommation, flairait les fuites avant même que les autres aient branché leur matériel high-tech…

Et ce gars-là, il m’a foutu ma première claque pro avec la mesure.

Pas parce qu’il allait vite. Mais parce qu’il voyait ce que personne ne regardait ! Parce qu’il mesurait. Il connaissait le réseau d’eau comme ça poche…

Et ça, c’est exactement ce que beaucoup de monde ne fait jamais dans ses journées de boulot…

Si la lecture ce n’est pas ton truc, je te parle de tout ça dans cette vidéo:

Contenus masquer
1 Comment être plus efficace au travail : la puissance (démesurée) de la mesure

Comment être plus efficace au travail ? Réponse : voir sous terre dans ton job…

Dans ton quotidien pro, t’as aussi un réseau de tuyaux. Sauf que ce n’est pas de l’eau qui y circule, c’est :

  • tes tâches invisibles,
  • tes interruptions permanentes,
  • tes micro-fuites de concentration,
  • tes problèmes relationnels,
  • ton stress rampant qui s’infiltre,
  • Etc…

Tu crois peut-être savoir d’où vient le problème parce que “tu le sens”. Mais la réalité, c’est que le mental, il triche. Il maquille. Il exagère ou minimise. Bref : il raconte sa version du film.

Et c’est là que la mesure devient une lampe torche dans un tunnel.


Quelques situations que j’ai vues passer (et qui se sont retournées grâce à la mesure) :

  • Un salarié persuadé qu’un seul dossier plombait toute sa semaine… alors que les vrais gruyères de temps venaient d’une flopée de petits projets mal cadrés…
  • Une entrepreneuse qui se pensait ultra concentrée… jusqu’à ce qu’on mesure ses interruptions. Résultat ? 27 notifications par heure (oui, heure).
  • Un chef de prod, convaincu, de “ne pas être stressés”… jusqu’à ce qu’on mette en place un suivi. Le corps et l’entourage, eux, parlaient clairement…
  • Une responsable d’agence de location, qui se croyait active, pas sédentaires… jusqu’à ce qu’elle mesure (et que le verdict tombe comme une bûche : 3 séances de sport sur 4 sautées à cause du boulot… ou de la flemme…).
  • Et ce projet passion, dans lequel j’ai moi-même investi des dizaines d’heures… pour un résultat quasi nul. Merci ma revue trimestrielle d’avoir mesuré le truc…

Moralité ?
Tu l’as peut-être déjà entendu, « ce que tu ne mesures pas, tu ne le vois pas. Et ce que tu ne vois pas, tu ne peux pas y mettre des coup de tournevis ».

🧰 Comment être plus efficace au travail ? Les outils simples que j’utilise pour mesurer mon activité pro

🐓 Avant toute chose : on ne choisit pas un outil comme on choisit une cravate pour un séminaire d’entreprise. Le meilleur outil de gestion des tâches, c’est celui que tu vas vraiment utiliser et qui te correspond. Pas celui à la mode chez les “10 méthodes/outils pour être plus productif au travail en 2025”. Ici, pas de bullshit : juste du vécu, du concret. Les outils ci-dessous sont ceux que j’utilise au moment où j’écris cet article (ça peut évoluer !). Peut-être que toi, tu en préféreras d’autres. Et c’est très bien.

L’essentiel, c’est pas de cocher la case “outil parfait”.
👉 C’est de trouver chaussure à ton pied, et surtout de pas te perdre à en essayer cinquante. Parce que passer des heures à tester, comparer, installer, désinstaller, c’est souvent juste une forme polie de procrastination. Une manière de ne pas faire, tout en ayant l’air de s’activer. Reviens au bon sens : choisis un outil, utilise-le 15 jours, vois ce que ça donne. Et si ça colle pas ? Tu ajustes. Mais tu bouges.

1. Pour mesurer mon temps et mes tâches : Toggl, RescueTime, Clockify ?

Ces outils-là, c’est un peu les compteurs d’eau d’Henry. Tu les installes, et ils t’aident à voir combien de temps tu passes réellement sur tes tâches professionnelles.

  • Toggl : Tu lances un chrono, tu nommes ton activité, et tu regardes les minutes s’empiler. Redoutablement simple.
  • RescueTime : celui-là, il tourne en tâche de fond. Il analyse automatiquement où tu passes ton temps (emails, réseaux sociaux, logiciels de bureautique…). Pratique pour repérer les fuites d’attention invisibles.
  • Clockify : très utilisé aussi, surtout si tu veux bosser en équipe ou suivre des projets clients.

J’ai longtemps hésité entre Toggl et Clockify.
👉 Verdict : Clockify. Plus fluide pour mon usage, plus simple, et surtout il m’accompagne bien dans ma gestion du travail au quotidien.

Et comme je l’ai déjà dit dans une vidéo (tu trouveras le lien juste après), j’ai laissé tomber RescueTime.
Pourquoi ? Pas assez intuitif, et trop lourd à mon goût. Je me retrouvais souvent « perturbé » à le rerégler, ou à le paramétrer, alors qu’il était censé justement me laisser bosser (-:. À la place, je suis passé à Freedom, que je trouve bien plus efficace, et surtout simple, pour verrouiller mes distractions et garder mon espace de travail mental propre.

👉 Je t’en parle en détail dans cette vidéo :

🔑 Ces outils t’aident à clarifier ta gestion du travail, à prioriser, à créer une liste de tâches plus réaliste, et à sortir de la sensation de “je n’ai rien foutu aujourd’hui” ou « mais p***** où mon temps part donc ? »

2. Pour mesurer mes usages mails : Email Meter, Gmail Meter (à faire une fois de temps en temps)

La boîte mail, c’est un vrai rongeur de productivité. Tu crois gérer, mais tu passes 2h par jour à écrire, lire, répondre, classer… (et pendant ce temps le Pareto n’avance pas…).

  • Email Meter te montre combien de mails tu envoies, reçois, le temps moyen de réponse, etc.
  • Gmail Meter fait pareil, mais en version un peu plus orientée Google Workspace.

👉 Juste une semaine de suivi, et tu sauras si ton travail se fait dans ta boîte mail ou ailleurs.

3.Pour rester concentré et productif au travail : ce que je n’utilise PAS et ceului que j’utilise

Tu veux voir si tu te disperses ? Tu veux améliorer ta concentration et gagner en efficacité dans ton travail ? Parfait. Mais laisse-moi être honnête avec toi. J’en ai testé des outils pour limiter la dispersion…
Et soyons clairs : Forest et StayFocusd, ne m’ont pas convaincus.
Forest, c’est joli mais gadget. Tu restes dépendant aux écrans, qui est justement ton problème. Et puis ça demande trop de volonté pour l’activer. Et franchement, si tu veux planter un arbre, fais-le en vrai. T’auras de l’air pur et du terreau sur les mains, pas juste un badge à la c**.
StayFocusd ? Trop de bugs chez moi… de réglages, des synchros qui coincent, et un truc qui finit par m’énerver plus qu’il m’aide. Je l’ai viré.

👉 Aujourd’hui, je suis sur Freedom.
Tu le règles une fois, il fait le job en silence, sans devenir une appli de plus à gérer. Il bloque les sites, les applis, ce que tu veux, et basta. Il est super fiable sur la synchronisation. Pas de fioritures, pas de “badges”, pas de menu à rallonge.
Juste un outil qui te protège de la dispersion ET simple !


J’ai aussi testé Cold Turkey (la fameuse dinde des gourous de la productivité sur Linkedinde).
Franchement ?Pour certains profils, c’est bien (les cerveaux sur pattes).
Mais moi, je ne suis pas ingénieur de la NASA, je suis un homme d’action, j’ai pas envie de passer 1h à le paramétrer. Trop de complexité pour mon usage à moi et aussi des soucis de synchronisation / compatibilités. Même soucis qu’avec d’autres outils, je me retrouvais souvent « perturbé » à le rerégler, ou à le paramétrer, alors qu’il était censé justement me laisser bosser (-:.


Ce qui compte, c’est que tu trouves un outil qui t’aide à garder ton cap, pas un truc qui te fait ramer avant même de commencer ta journée de travail.

⚠️ C’est juste mon retour perso : j’ai pas la science infuse.
Peut-être que les outils que je n’aime pas te conviendront à toi. Peut-être que ceux que j’utilise ne seront pas les bons pour toi. Peut-être même que tu en as découvert d’autres qui te vont mieux. Et franchement, tant mieux.

Encore une fois, les outils sont une question secondaire et personnelle.
On passe pas des heures à débattre pour savoir lequel est le meilleur (tu avances pas en le faisant).
👉 Le meilleur outil, c’est celui qui est le meilleur pour toi.

Le plus important, c’est pas l’outil, c’est la personne qui le tient — et ce que tu choisis d’en faire.

Comme disait De Gaulle : « Comment voulez-vous gouverner un pays où il existe 246 variétés de fromages ? »
Alors bon… pour les outils de productivité (et d’autres), c’est pareil. Fais ton marché, goûte, et choisis ce qui te nourrit.


4. Pour mesurer mon activité physique (en 4 dimensions) sans bullshit : mon google sheet maison

Un bon niveau d’énergie et un corps fonctionnel, c’est une base non négociable pour rester productif au travail et contre le stress. Mais perso, je te le dis : j’ai pas besoin d’une app qui me donne des badges quand je monte les escaliers. Je préfère rester connecté à mon corps, pas à mon téléphone.

J’utilise un simple fichier google sheet, calé comme un tableau de bord de tracteur : lisible, solide, simple et accessible. je réfléchis même à revenir à un carnet …

Dans ce fichier, je note chaque semaine :

  • mes séances de sport, yoga… (et pas juste “activité physique” vague, hein),
  • mes temps de méditation, Zazen
  • mes ressentis liés au stress et des signes de sa présence dans mon corps…
  • Etc…

🧠 Ce n’est pas “quantifié self version Silicon Valley”. C’est Henry 2.0 : je regarde les courbes, je repère les fuites, je prends de la hauteur. Ce n’est pas moi qui vais te vanter une montre ou une bague connectée, qui bientôt va te dire à quelle heure 💩🚾. Les objets connectés te font perdre ton ressenti…

L’avantage du google sheet, hyper facile à synchroniser entre PC et smartphone (donc tu peux le compléter partout).

5. Pour mesurer mon bien-être et mon stress sans couper la tête du corps

Je vais être franc : tout ce qui est appli bien-être à base de respiration guidée, suivie HRV, ou autres gadgets de “quantified zen”, c’est pas mon truc.

Ces outils peuvent vite créer une dépendance à l’extérieur, te couper de ton ressenti, et surtout t’éloigner de ce que tu sais déjà, si tu t’écoutes un peu. (Et ça te laisse devant les écrans…).

Moi je fais simple : je note mes ressentis dans mon journaling:

  • Est-ce que je me suis senti stressé aujourd’hui ?
  • Est-ce que j’ai pris du plaisir dans ce que j’ai fait ?
  • Est-ce que mon énergie a tenu toute la journée ?
  • Etc…

Pas besoin d’avoir fait polytechnique.

Et tu sais quoi ?
C’est en revenant à cette simplicité-là que tu reprends le lien avec ton corps, ton rythme, ta réalité, ton coeur… ça évitera un jour d’avoir une puce qui te dit ce que tu dois faire, ressentir et penser (humour ou pas 🤣…).

Pour le journaling je t’en parle dans cette vidéo:


On va arrêter là pour les outils. Je ne vais pas te faire une encyclopédie de la mesure, parce qu’en vrai, on peut tout mesurer : ton temps, ton stress, ton sommeil, ta clarté mentale, tes échanges pros, ton niveau de plaisir dans un projet, ta sédentarité, ta charge mentale, ton énergie du matin… Et c’est pas la to-do du voisin ou l’outil du gourou LinkedInde qui va t’aider. C’est ta réalité à toi, ton terrain, ta météo intérieure. Ce que tu choisis de mesurer, à un moment, ça doit coller à ta situation personnelle (et à ta personnalité), pas à un modèle universel plaqué (que certains vendeurs d’outils et méthodes te font croire…).

La vérité, c’est que ce que tu décides de mesurer doit coller à TA réalité du moment.
Ce que tu vis, ce que tu traverses, ce qui te bloque. Ton contexte perso, ton énergie du mois, les défis du moment.

La mesure, c’est pas une prison. C’est un miroir. Et le bon miroir dépend du moment où tu te regardes dedans et vers où tu l’orientes. On peut faire ce boulot ensemble :


Petite pépite bonus :
Un outil léger, souple, que j’adore qui peut vraiment t’aider à aller vraiment plus loin avec la mesure : Workflowy. Mais attention ! Tu peux facilement t’y perdre si tu n’as pas un bon gardien anti-usine à gaz. Je peux t’aider, à l’organiser simplement, et t’as un outil précieux pour visualiser ton environnement de travail, ton quotidien ou même tes objectifs personnels-pro (pour cela clique sur le bouton rouge juste dessus que tu viens de voir).

(Et non, je ne te conseille pas Notion ! Trop de possibilités et trop de complexité = risque élevé de procrastination intelligente.)
Ni Obsidian : l’interface me fout le spleen (mais c’est personnel).
Et Trello, OneNote, Evernote, ClickUp, Logseq, Dynalist n’ont pas passé mon crash test « Pareto / simplicité ».
Mais encore une fois, tout ça est personnel, et l’essentiel reste de trouver TON outil (je te renvoie au disclaimer en début de chapitre).


Pourquoi souvent tu crois savoir, mais tu sais pas (et c’est OK)

Il y a un truc qu’on a tous en commun, que tu sois salarié, indépendant ou patron :
👉 On croit savoir.
On pense que c’est ce gros dossier/projet qui nous ruine l’énergie. Que c’est le collègue relou qui ralentit le projet. Que c’est notre manque de motivation, ou le stress, ou le chaos ambiant…

Et parfois, c’est vrai.
Mais souvent, on tape à côté, parce qu’on ne regarde pas les bons endroits.

Le mental et les émotions racontent ce qu’ils veulent, au moment où ça les arrange.
Ils minimisent ce qui t’use, amplifient ce qui te stresse, et te servent la version remixée de ta journée.
Un genre de montage Netflix interne, où t’as l’impression d’avoir tout donné… alors qu’en fait, t’as passé la moitié de ta journée à tourner en rond ou à bosser pour les autres…

  • Tu penses que t’es pas stressé ? C’est peut-être juste que t’as appris à ne plus l’entendre.
  • Tu crois que c’est ce gros projet qui te flingue ? Et si c’était les mille petites fuites que tu regardes même pas ?
  • Tu dis que t’as pas perdu de temps ? Attends de voir ce que la mesure va te montrer…

Les émotions et le mental, c’est précieux. Mais ça t’aide pas à piloter.
C’est pour ça que la mesure, elle, vient remettre les pendules à l’heure.

Elle ne nie pas ce que tu ressens. Elle t’aide à le recadrer. À le mettre en perspective.
Elle t’évite de piloter en plein brouillard, en croyant que t’es sur la bonne route… alors que t’es dans un champ.

Et c’est pas parce que t’es bête ou que tu gères mal tes émotions. C’est parce que t’es humain.

C’est là que la mesure entre en scène.
Froide. Simple. Franche comme une poignée de main entre 2 paysans, qui se partagent un roumbaleur


La mesure, elle ne te dit pas ce que tu veux entendre. Elle te montre le réel. Bref idéal si tu veux arrêter de te poser cette question: « Comment être plus efficace au travail ? « .

Quelques autres exemples concrets vus dans les campagnes du boulot :

  • Une entrepreneure persuadée que son “gros projet” la vidait… alors que c’étaient les 12 mini-projets parasites qui lui croquaient 10 minutes par-ci, 20 minutes par-là. Au final ? 8h par semaine parties en confettis.
  • Un salarié sûr de ne “pas être stressé”. Il notait juste “un peu fatigué” le soir. Mais quand il a traqué son ressenti 10 jours de suite ? Stress . 8 jours sur 10 et crises d’angoisse nocturnes… .
  • Un manager convaincu que ses équipes “branlaient rien”. Après mesure ? Elles bossent, mais sont sans cesse interrompues par des urgences d’autres services. Ce n’est pas de la flemme, c’est de l’environnement de travail pourri.

En gros ?

Tu n’es pas ton meilleur analyste quand t’as le nez dans le guidon.
Comment être plus efficace au travail ? Commence par arrêter de deviner. Mesure. Puis observe. Et après, ajuste.


La mesure : clé de décisions justes (et anti-gaspillage)

Y’a un autre truc que personne ne te dit :
prendre une bonne décision, ça demande de la clarté AVEC de la data (le « avec » est souvent oublié).

Et la clarté, elle ne vient ni de ton humeur du lundi, ni d’un énième podcast “comment doubler ta productivité en 33 hacks”.

Elle vient du réel. Du mesuré. Du palpable. Comment être plus efficace au travail ? Cela passe par prendre de la hauteur (avec de la data: la mesure). Certains prennent de la hauteur mais sans données précieuses… Et au passage, pour les cerveaux sur pattes qui passent des heures à réfléchir, la data s’obtient en se confrontant au réel (même imparfaitement).

L’exemple du projet “chouchou qui coûte un bras”

Je te parle d’un cas vécu.
Y’a quelques mois, je bossais comme un âne sur un projet qui me tenait à cœur. J’étais chaud comme une baraque à frites. Sauf qu’un jour, j’ai pris le temps de faire le point sur ma revue trimestrielle.
J’ai ouvert mon tracking. J’ai regardé :

  • le nombre d’heures investies sur le projet
  • les résultats concrets obtenus…

Et là… 🪓
Grosse claque dans la tronche.
J’étais en train de pomper de l’énergie et du temps sur un projet qui stagnait, et je le faisais uniquement parce que j’étais attaché à l’idée.

Sans cette mesure ?
Je serais sûrement encore dedans à espérer que “ça finira par payer”.

Et ce n’est pas que les indépendants ou les entrepreneurs qui tombent dans le piège.
Dans de grosses boîtes aussi, on balance des tonnes de ressources, sur des trucs qui ne servent à rien. Mais au fond, c’est pas une question d’efficacité, c’est juste que l’ego de quelqu’un est en jeu.

🔍 Dans le doute, on invente des excuses.

Quand tu ne mesures pas, tu navigues à vue. Tu te convaincs que “ça va le faire” ou “je dois persévérer”, « ça marche pour eux donc pour ça va aller pour moi », alors que la réalité est peut-être en train de te dire STOP. Bref, la réponse de « Comment être plus efficace au travail », passe aussi par une forme de courage…


🧭 Comment être plus efficace au travail ? ce n’est pas forcément bosser plus.
C’est savoir où tu dois agir, quand tu dois arrêter, où tu dois optimiser, et où tu dois persévérer.
Et pour ça, y’a pas 36 chemins : faut mesurer.

🧮Comment intégrer la mesure sans devenir un psychorigide.

On va être clairs : mesurer, c’est utile.
Mais passer ses soirées à fliquer chaque minute, c’est pas une vie.

Tu ne bosses pas pour devenir un contrôleur SNCF de ta propre existence.
Alors comment on fait pour que la mesure reste au service de ta productivité, sans te dévorer la tête ?

1. Mesure comme Henry : simple, clair, visible

Henry ne traquait pas chaque goutte d’eau.
Il faisait ses petites croix deux fois par semaine.
Et ça suffisait pour repérer les anomalies, anticiper les fuites, agir juste au bon moment.

Tu peux faire pareil :

  • 1 pointage par jour, ou même tous les deux jours
  • avec des outils, supports simples
  • avec quelques indicateurs clefs

Pas besoin de camemberts 3D ou d’un abonnement Notion Pro… Ou d’une IA !
Juste des données utiles, que tu comprends d’un coup d’œil, et qui te guident.

🌳 2. La méthode “auto-audit 3-7-15-21-30 jours…. ou toujours”

Tu veux voir clair dans ton environnement de travail et ta journée pro ?
Choisis une période d’audit adaptée temporaire.

Pendant une période :

  • note ce que tu fais, sans jugement
  • note ce que tu ressens (énergie, tension, plaisir, charge mentale)
  • repère les zones floues, les pertes, les frictions
  • ou trouve un outil qui le fait pour toi en automatique.

👉 Et à la fin ?
Tu fais le bilan. Tu ne changes rien pendant l’audit, tu observes (avec bienveillance). Puis tu ajustes.

La mesure, c’est pas fait pour te taper dessus. C’est ton tableau de bord. Pareil que dans une 205 Peugeot : tu sais où t’en es, sans chichis. Pas comme ces bagnoles modernes pleines d’écrans qui te ramollissent et compliqués pour pas grand chose (à part te faire racler…).

Perso, je mesure des choses sur certaines périodes, et d’autres en permanence. n’hésite pas à jouer sur les 2 énergies.

Mais attention, le truc ce n’est pas de mesurer pour mesurer, pour choisir le Pareto et mettre ensemble, on peut faire ensemble :

🐾 3. Mieux vaut une petite mesure durable qu’un gros tableau jamais ouvert

Je vois trop de gens qui lancent un tableur parfait… pour l’oublier au bout de 3 jours.
Ou qui installent 4 apps… mais ne les ouvrent jamais.

👉 Reviens à quelque chose que tu peux faire durablement :

  • 5 minutes par jour
  • 1 revue hebdo de 10 minutes
  • un check hebdo en mode “Henry qui regarde sa courbe” par exemple
  • Etc…

Ce qui compte, ce n’est pas d’être parfait. C’est d’être régulier ET efficace.


Conclusion : la mesure, ce n’est pas sexy… mais c’est une bonne réponse à « Comment être plus efficace au travail ? « 

Franchement, je ne vais pas te mentir : la mesure, ce n’est pas fun.
Ce n’est pas le truc qui te fait te lever le matin avec la banane.
Mais comme les épinards de mamie, ce n’est pas ce que tu préfères… mais tu sais que ça te fait du bien.

Quand tu commences à mesurer :

  • Tu te rends compte que ce n’est pas ton agenda le problème, mais ta façon de dire oui à tout…
  • Tu vois que tu t’épuises pas sur LE gros projet, mais sur 5 petites fuites que tu croyais sans importance…
  • Tu réalises que ton “manque de productivité” ne vient pas de ton efficacité, mais de ton environnement de travail qui te mange de l’intérieur
  • Etc…

Et petit à petit, tu reprends le contrôle.

  • Tu vois les courbes monter quand tu fais du sport.
  • Tu vois que tu te concentres sur les vraies priorités
  • Tu vois les pics de stress baisser quand tu dors mieux.
  • Tu vois que tu n’es pas une marionnette. Et ça, ça te libère.

La mesure, c’est pas pour t’enfermer.
C’est pour t’aider à t’ajuster.

Avec bon sens. Avec régularité.
Et surtout, avec respect de ton propre rythme et de ta situation.


Bien sûr chaque cas est personnel, on regarde chez toi pour ajuster:

(ou va voir la lettre rotofil pour démarrer en douceur)


👔 L’avis chiant inutile du consultant « costard PowerPoint parisien »

“Optimiser son efficacité au travail : retour d’expérience d’un acteur terrain”

Dans un contexte où la gestion des tâches devient un enjeu clé en entreprise, il est essentiel de s’appuyer sur des outils adaptés pour améliorer sa productivité.
Grâce à une méthodologie basée sur l’observation et la mesure, il est possible d’identifier les leviers d’efficacité les plus pertinents au sein de l’environnement de travail.

En intégrant des outils de gestion des tâches performants, un suivi de l’activité via des tableaux de bord et une priorisation des projets, chacun peut évoluer vers un modèle de travail plus productif, plus efficient, et mieux aligné avec ses objectifs.

🎯 Résultat : un salarié ou un entrepreneur plus efficace au travail, plus serein, et mieux ancré dans sa journée professionnelle. Tout cela vers une logique facilitatrice, en synergie, bla, bla, bla…

👉 Si tu as tenu face à ses quelques phrases sans bâiller, félicitations, t’as survécu à la version “cabinet de conseil” à 5 chiffres. Maintenant tu sais pourquoi je préfère Henry et son critérium


🐓 FAQ version bon sens rural

🧑‍🌾 “Est-ce que je dois tout mesurer pour être plus efficace au travail ?”
Non, Juste ce qui a un impact et important. C’est comme dans le potager : tu ne surveilles pas chaque limace, mais les trucs qui ravagent le plus.

🧑‍🌾 “J’ai pas le temps de mesurer mes tâches ou ma journée de travail.”
T’as pas 10 minutes pour savoir où tu perds des heures ? Va falloir revoir les priorités. C’est pas une question de temps, c’est une question de lucidité…

🧑‍🌾 “Mes journées de travail sont pleines, mais je n’ai l’impression d’avancer à rien.”
C’est souvent signe que t’as trop de tâches parasites, mal priorisées. Reviens à la liste de tâches essentielles, mesure le temps réel passé… et coupe ce qui sert à rien. C’est pas de la magie, c’est de l’élagage. On peut passer le ROTOFIL ENSEMBLE !


Pour aller plus loin sur comment être plus efficace au travail

On parlera de distractions, surcharge cognitive, faux multitâche et autres rongeurs du bon boulot.

  • Cette vidéo brute peut également aider à remettre l’église au milieu du village ⛪.