Les bienfaits du silence pour ton quotidien professionnel, mais pas que…

Salut à toi, intrépide aventurier.
Si tu es en train de lire ces quelques lignes, tu fais partie des rares courageux qui ont osé se poser ce genre de questions:
- Quelle est l’importance du silence ?
- Quels sont les bienfaits du silence pour mon quotidien professionnel et ma vie ?
- Quels sont les bienfaits du silence ?
- Quel est le pouvoir du silence ?
- Pourquoi rester dans le silence ?
Et oui, dans notre société c’est plutôt le bruit qui est à la mode…
Le silence est pourtant une perle rare à celui qui sait l’écouter.
Dans cet article, je vais te partager mon expérience et les bienfaits du silence selon moi. Que ce soit pour ton quotidien professionnel et dans le reste de ta vie, le silence est une pépite précieuse. Je vais également te partager une nouvelle histoire personnelle, de bon sens rural, pour illustrer tout cela.
Comme d’hab tu connais la chanson, tu fais ton marché dans tout ça. Comme je le dis souvent, chacun de nous est unique, alors n’hésite pas à piocher ce qui te semble pertinent et à mettre le reste au compost. Dans cet article, je te parle VRAI et de vécu (pas comme la daube qu’on te sert sur les réseaux sociaux professionnels). Si ce n’est pas ta tasse de thé, c’est ok, tu trouveras facilement sur le net des articles fades et sans saveur.
Bonne lecture !
Le bruit est partout !
Notre société est rythmée par le bruit. À plus ou moins grande échelle, le bruit est partout :
- Dans les habitations (réveils, radio, télévision, enfants, écrans, appareils électroménagers…)
- Au travail (collègues, clients, usagers, patients, coups de téléphone, notifications…)
- Dans les villes (circulation, foule, clocher…)
- Les smartphones avec leur lot de sons (musique, notifications, jeux, messages…).
- Dans les lieux que nous fréquentons (magasins, rue, bâtiments publics, loisirs…).
- Et même dans nos têtes, quelque part le mental bavarde…
Même si nous ne sommes plus à côté de lui, le bruit trouve encore le moyen de faire parler de lui :
- législation sur les nuisances sonores…
- les bruits de couloirs au boulot…
- Les bruits qui courent dans ton quartier, au village, à la sortie de l’école…
- Le coq et les poules qui chantent trop fort pour certains et pas pour d’autres…
- Etc…

Dans ce maelström de bruit, le silence a bien du mal à se faire une place.
Comme si dans notre société il fallait le cacher sous un tapis…
Cet accroissement du bruit dans nos journées n’est pas sans conséquences.
Certaines personnes ne parviennent plus à vivre sans lui:
- « le silence m’angoisse«
- « j’ai besoin d’un fond sonore chez moi«
- « il me faut de la musique pour dormir«
- « Je bosse mieux dans le bruit ».
Et pourtant, le silence est un excellent allié. Une relation apaisée avec lui peut apporter de nombreux bienfaits pour notre quotidien professionnel et personnel. Notre relation bruit/silence en dit également beaucoup sur nous, notre état, nos envies, notre personnalité…
Dans la suite de cet article, je vais te partager les bienfaits du silence que j’ai constaté sur moi (et peut-être bientôt pour toi). Mais avant, petite histoire de ma rencontre avec le silence. Si tu es pressé tu peux sauter l’histoire mais ça serait dommage…
Une rencontre inattendue avec le silence, dans les hauteurs des Pyrénées
Je vais te partager ici une conversation avec un retraité, que j’avais rencontré dans un village retiré des Pyrénées: Germ.
(Si par hasard il se reconnaît en lisant cet article qu’il n’hésite pas à me contacter).
A l’époque j’étais en randonnée, et je me suis retrouvé à boire un verre avec ma compagne, dans un chalet restaurant de ce village.
Cet homme était au comptoir et nous nous sommes mis à échanger. A l’époque, j’étais loin de comprendre la sagesse de ses paroles…
Il m’expliquait que toute sa vie il a nagé dans l’agitation et le bruit sans s’écouter. La suractivité, le monde, l’action, les responsabilités, le boulot, les assos, la politique…. Et puis un matin, le corps a dit stop…
Il a été contraint de se retirer au calme dans les Pyrénées et de faire de la place au silence. Son corps avait tellement dit stop, qu’il avait presque failli perdre la parole… Il a terminé notre conversation avec ce regret : « il m’a fallu arriver à l’extrême et très tard dans ma vie pour comprendre ce cadeau merveilleux du silence ! ».
Pour ma part, 3 ans plus tard, mon corps a aussi failli dire stop… Et la phrase de 3 ans en arrière a fait « tilt » et m’a sauvé je pense. Je me suis alors mis au silence avec le ZAZEN (oui je n’ai pas commencé par le plus simple). Pour faire simple tu fixes un mur blanc pendant de longues minutes sans un bruit autour de toi.
Puis progressivement, j’ai mis des pauses de silence dans mes journées, des pauses de “rien”, juste écouter le silence…
Au fil du temps, j’ai compris (et ressenti) le sens profond des mots du vieux retraité pyrénéens … En laissant entrer le silence dans ma vie, j’ai découvert un trésor. Depuis ce jour, je n’en tire que des bienfaits pour moi (et par ricochet, pour les personnes autour de moi). C’est aussi un gros levier d’amélioration de mon quotidien professionnel.
Comme le dit le proverbe:
« Qui sème le silence récolte la paix ». Les dictons et proverbes thaïlandais (1980).
À la découverte des bienfaits du silence pour ton quotidien pro mais pas que…
Voici une liste des bienfaits que m’apportent des pauses de silence dans mon quotidien. Et encore, je pense qu’il y a des choses dont je n’ai pas encore conscience.
(Nota: avec le temps, je pense que laisser le bruit est comme arrêter de fumer ou le café… il y a une phase difficile avant de profiter des nombreux bienfaits).
Sur le plan physique
Même avec quelques minutes de silence, j’ai la sensation que ça repose mon corps. Cela lui permet de se détendre et de relâcher des tensions. Depuis que je me connecte au silence et au calme régulièrement, mon sommeil est de très bonne qualité.
Lorsque je dors dans des endroits encore plus silencieux (et c’est déjà très silencieux où j’habite), le matin je me réveille à 150%. C’est cette sensation que j’avais eue en Laponie, avec la neige et la nuit qui recouvrent le moindre bruit pendant des heures…

Certaines personnes angoissent de se coucher terrassées par le bruit des pensées, moi c’est mon moment préféré de la journée, écouter le silence 15 min avant de dormir.
(Je te partage une petite adresse dans les Pyrénées, pour une grosse cure de silence, à la fin de cet article).
Sur le plan mental
Apaisement du mental et beaucoup moins de stress
Le silence m’offre un répit face au stress quotidien, permettant à l’esprit de se reposer et se régénérer. Il apaise le bavardage mental. Comme je le dis souvent, me mettre dans le silence c’est comme poser une boule à neige: les pensées retombent au fond de la boule, j’y vois plus clair et ça calme le bavardage mental.
Il m’aide également à observer mes pensées, mes schémas, les cartésiens diraient: « la métacognition » et « l’immobilité mentale« .
Concentration et créativité
Dans un monde où l’attention est constamment sollicitée, le silence protège ma concentration et ma créativité. C’est en lui que mes meilleures idées remontent ou alors que je repose mon cerveau pour de longues phases de concentration ensuite.
Le silence: le ticket pour se connaitre vraiment
Le silence m’aide à me reconnecter avec mes émotions (longtemps dans un tiroir avant ça). Je suis davantage conscient de mon état émotionnel. Souvent la tête va faire du bruit pour te dire « ça va », mais avec le silence tu vas voir que le cœur et les tripes ne disent pas la même chose.
Le silence est un puissant outil pour l’introspection et la compréhension de soi. Il me permet de voir mes schémas de pensées, mes automatismes, le bon vieux système 1 si tu connais ou encore les mécanismes égotiques…
Silence et quotidien professionnel (7+1 avantages)
Comme tu le sais, mon objectif initial sur ce site est de t’aider à retrouver sérénité, clarté et passage à l’action dans ton quotidien professionnel. Si tu cultives des pauses de silence au quotidien, tu vas faire pousser 8 avantages pour améliorer ta situation professionnelle.
Bien entendu, il sera difficile de trouver des pauses de silence dans ton boulot. Mais je t’invite à les cultiver surtout autour du boulot, ça va infuser dans ton quotidien professionnel, dans ta façon d’être. Cela fonctionne que tu sois salarié ou entrepreneur, dirigeants, manager… etc.
Il y a quelques années, j’aurais rigolé si quelqu’un m’avait dit que le silence allait devenir un levier stratégique pour mieux bosser, mieux décider, mieux vivre ma vie pro et gérer le stress professionnel.
Mais maintenant, je le vois : ces petits temps de rien, ces creux qu’on fuit à coups de podcasts, de notifications, de bruit de fond, d’hyperactivité, de musiques… sont devenus mes meilleures armes.
Voici donc les 7 (+1 bonus) avantages du silence que j’observe dans mon quotidien pro.
1. Poser la boule à neige – sortir du stress pro par le bas
Tu vois cette boule à neige, avec un petit chalet ou un bonhomme de neige dedans ? Quand tu la secoues, tout vole en éclats. C’est joli, mais tu vois plus rien. Et puis, quand tu la poses… la neige redescend doucement, et le décor apparaît.

Le cerveau, c’est pareil. Quand tu vis dans le bruit (extérieur ou mental) ET le stress professionnel, tout est en vrac. Tu réagis au quart de tour, tu confonds vitesse et efficacité, et surtout tu n’as plus de vision claire. Le silence, même cinq minutes, te permet de reposer la boule. De laisser retomber la neige.
Et là, ça devient net. Le stress se dégonfle, la tension baisse, et ton système nerveux (le bon vieux parasympathique) reprend les rênes. Moins de cortisol, plus de lucidité. Et ça, tu ne peux pas l’acheter chez Décathlon OU Amazon !
2. Effet Pareto, effet domino – repérer l’essentiel sous la vase
Le silence révèle ce que le bruit cache. C’est un peu comme bosser dans un champ après une grosse pluie : si tu avances sans regarder, tu glisses, tu t’enfonces. Mais si tu t’arrêtes, que tu regardes, tu repères où poser le pied.
Dans ta journée de boulot, c’est pareil. Si tu prends ne serait-ce que 10 minutes de silence, le matin, ou entre deux tâches, tu vois mieux où sont les 20% de choses qui produisent 80% de résultats (loi de Pareto). Tu laisses tomber la vase mentale. Tu retrouves tes priorités.
Il y a quelques années, je me suis rendu compte que je passais un temps fou à faire du remplissage — des tâches qui n’avaient pas vraiment d’impact, juste du bruit. Et le silence m’a permis d’y voir clair. De choisir au lieu de subir.
Un jour un ami avait perdu ses clés près d’une mare. Convaincu qu’elles avaient glissé dans l’eau, il s’est mis à fouiller, à brasser la vase, à retourner les feuilles mortes et à s’acharner comme un diable.
Plus il fouillait, plus c’était trouble. L’eau devenait opaque, impossible de voir quoi que ce soit.
Et devine où elles étaient, les clés ?
Juste là, au bord de l’eau, posées tranquillement sur une pierre.
Mais à force de tout vouloir contrôler, il avait mis un tel bazar qu’il ne voyait plus rien. Le calme aurait suffi.
Au boulot, c’est exactement pareil… À force de vouloir “régler”, “faire”, “reprendre le dessus”, on remue notre mare intérieure… alors qu’il suffirait parfois de s’asseoir, de se taire, et de laisser décanter.
Le silence, c’est ça. Un décanteur de l’âme... le pareto était au bord de l’eau pas dans l’agitation de la marre… c’est souvent pareil dans tes journées au boulot. Au passage, le silence est aussi un bon atout pour faire ton journaling et ta revue hebdo. Je t’en parle dans cette vidéo.
3. Miroir intérieur – connaissance de soi et cohérence
Quand tu passes ta journée à répondre à des mails, à enchaîner les réunions, à gérer des urgences, tu ne prends pas le temps de t’écouter. Pas juste tes pensées, mais tes signaux faibles :
- la fatigue qui monte,
- la crispation dans les épaules,
- cette petite tension dans la mâchoire,
- ou ce vide qui arrive quand t’as coché toutes les cases… mais que ça sonne creux.
Dans le silence, tu retrouves un espace de recul. C’est comme un sas entre toi… et le pilote automatique… Tu te vois faire. Tu repères les automatismes professionnels :
- dire « oui » quand tu devrais poser une limite,
- te taire quand tu devrais t’affirmer,
- accélérer quand il serait temps de freiner.
Pendant longtemps, moi aussi je disais “ça va”.
Mais dans les silences que je me suis offerts — j’ai capté que non, ça n’allait pas. Il y avait trop de contrôle, trop de pression, trop de sur-adaptation.
Pas assez de respiration.
Pas assez de pauses.
Pas assez de vrai “moi” dans ce que je faisais.
Et là, j’ai commencé à bouger. Pas un virage à 180°. Mais des petits ajustements professionnels, plus alignés, plus conscients.
4. La parole maîtrisée – éviter les bourdes, mieux négocier…
Dans la vie pro, on parle souvent trop.
Par réflexe. Pour meubler. Pour avoir l’air compétent. Pour se rassurer.
On aligne les mots sans écouter, on fait des propositions à l’aveugle, on négocie dans la précipitation. Et souvent, on finit par regretter.
On vend mal.
On s’explique trop.
On crée de la confusion.
Voire… du conflit.
On ferme une porte qu’on voulait ouvrir.
Et là, je repense à un vieux maquignon de chez moi, dans ma campagne.
Le gars faisait toutes ses affaires sans dire un mot de trop.
Il arrivait sur à la ferme, regardait la bête, serrait la main. Trois regards, un hochement de tête. Marché conclu.
Pas de palabres. Pas de sur-vente.
Juste du calme, du temps, de la présence. Et un sacré sens de l’observation.
Ce gars-là, il t’aurait vendu une charrette sans avoir besoin d’ouvrir la bouche.
Et quand il ouvrait la bouche, tout le monde écoutait. Parce que chaque mot comptait. Plus efficace que tous les manuels de communication non-violente ou de marketing.
Dans le monde pro d’aujourd’hui, c’est pareil : le silence peut devenir ta meilleure stratégie.
- En entretien : pour laisser l’autre parler.
- En négo : pour créer une tension utile.
- En management : pour écouter vraiment.
- En vente : pour laisser ton client formuler lui-même son besoin…
Parfois, ne pas parler, c’est donner plus de place à l’autre. Et dans cette place, il t’offre bien plus que tu n’aurais pu lui arracher à coups de phrases toutes faites.
5. L’écoute active – ouvrir vraiment les oreilles (extension du 4)
C’est l’effet secondaire direct du silence : quand tu te tais vraiment, tu entends. Tu entends ce que l’autre dit, mais surtout ce qu’il ne dit pas. Les silences, les hésitations, les tensions dans la voix. C’est là que tu captes le vrai.
Et ça change la relation. T’es plus juste, plus présent, plus utile. Tu n’imposes plus. Tu accompagnes. C’est valable dans une réunion, un entretien, une vente, une prise de décision.
Ça demande un peu d’humilité. De ne pas remplir tous les vides. Mais c’est là que naît l’impact.
6. Focus et concentration – le retour du flux
Dans une journée type, ton attention est éparpillée. Notifs, mails, bruit ambiant, discussions. Ton cerveau saute du coq à l’âne comme une chèvre excitée dans un pré trop grand.
Mais dans le silence, tu peux te poser vraiment. Tu prépares le terrain pour de la vraie concentration, profonde, durable. Pas juste 15 minutes à fond, mais plusieurs heures sans dispersion.
Moi, j’ai vu la différence. Le matin, 20 minutes de silence avant de lancer la machine, et je gagne une qualité de boulot énorme. Une créativité et une concentration neuves, comme un champ qui n’a pas été labouré depuis longtemps. Bref un avantage concurrentiel par les temps qui courent…
Et ça me rappelle Jean-Marie, mon patron, pendant mon tout premier stage en restauration.
C’était un matin de semaine, on allait attaquer un gros service. Le rush allait démarrer, tout le monde s’agitait. Moi le premier, stressé, à courir dans tous les sens.
Lui, non.
Lui, il prenait 15 minutes, juste pour regarder les carpes dans la mare à côté du restaurant. Dans le silence…
Un jour, il m’a vu tourner comme une toupie, il m’a posé la main sur l’épaule, doucement, sans rien dire. Il m’a juste fait signe.
On est sortis.
Il m’a emmené devant les carpes. On s’est posés. Pas un mot.
Juste le bruit de l’eau, les feuilles qui frémissent, les carpes qui tournent lentement.
Et là, ma journée a commencé différemment. Moins dans le mental, plus dans le geste juste. Moins dans le stress, plus dans la présence.
Depuis, je me dis souvent :
“Avant de courir, rappelle-toi les carpes…”
7. Sas de transition – entre le boulot et le reste
La plupart des gens passent directement du boulot à la maison, ou inversement. Sans sas. Sans palier de décompression. Et ça coince. Le stress du boulot déborde sur la vie perso. L’agitation du matin pollue l’arrivée au travail.
Un temps de silence, ici, agit comme une zone tampon. Une barrière naturelle entre deux mondes. Et tu respires. Pareil le matin ou lors d’une pause dans la journée. C’est simple. Mais ça change tout.
T’es pas obligé d’aller méditer dans un monastère tibétain. Juste… tu coupes. Et tu t’écoutes. Et ton rythme cardiaque, lui aussi, te remercie.
7+1. L’ultime outil de décision : introspection radicale
Celle-là, c’est le bonus. Pas toujours facile, mais puissante. Le silence, quand il est prolongé, devient un outil de vérité. Tu poses les grandes questions sur ton quotidien pro. Est-ce que je suis à la bonne place ? Est-ce que ce que je fais a du sens ? Est-ce que je me respecte dans ce que je vis ?
Ça fait peur. Parce que parfois, la réponse, c’est “non”. Mais c’est le début du changement. Et puis dans le silence, tu ne peux pas te mentir à toi même (où tu vas voir que tu le fais).
Moi, le silence m’a fait me rendre compte, il y a 5 ans, que certaines parts de ma vie pro étaient à côté de la plaque. Pas forcément visibles de l’extérieur et noyé dans le bruit… Mais moi, je le sentais. Et c’est là que j’ai décidé de changer de cap. Le silence m’a beaucoup aidé…
Comment cultiver le silence dans la vie quotidienne ?
Question difficile en haut de la pyramide de qui veut gagner des millions pour beaucoup de monde…
Mais pas pour un couple de retraités pyrénéens, un soir d’hiver dans les sommets… Cette question est un non-sens, « on est des fous en bas dans notre bruit excessif ».

Intégrer des moments de silence dans ton quotidien ne sera pas simple. L’égo, les habitudes, ton entourage, plein de choses peuvent résister. Pour moi, au début ça a été comme le café, il y avait une accoutumance au bruit… Bref, de la patience, de la bienveillance en vers toi et de la persévérance…
Mais ça peut transformer ta vie. Que ce soit par quelques minutes de silence dans la journée ou par des pratiques plus longues comme la méditation silencieuse, ces pauses peuvent grandement améliorer ton bien-être, ta créativité, ta concentration, ta connaissance de toi…
Tu peux aussi cumuler le silence à l’immobilité... c’est encore mieux.
Quelques minutes par jours dans un endroit calme, sans rien faire, immobile, à écouter le silence est déjà un bon début. N’hésite pas à me contacter pour en discuter en toute authenticité si tu veux des pistes. Et si tu ne sais pas comment le faire rentrer dans tes journées car tu as trop de choses à faire avant, durant et après le boulot, cela peut être un bon menu pour une session R.O.T.O.F.I.L.
FAQ sur les bienfaits du silence version bon sens rural !
Pourquoi le silence m’angoisse ?
Parce que t’as été conditionné au bruit. Comme une bête d’élevage qu’on a toujours gardée en enclos. Quand tu ouvres la barrière, elle panique au début. Mais donne-lui du temps, et elle apprend à savourer la prairie. Le silence, c’est pareil : ça demande une phase d’apprivoisement.
Quels sont les bienfaits du silence pour la santé mentale ?
Moins de stress, meilleure qualité de sommeil, apaisement du système nerveux, ralentissement du rythme cardiaque. Ça calme le mental comme une pluie d’été sur la poussière.
Le silence, ça aide vraiment à la concentration ?
Oui. Le silence, c’est le vrai carburant de ta concentration. Il te remet en “mode focus” : sans interruption, sans détour, tu fais ton chemin droit. C’est la condition pour entrer en état de flow, ce moment où t’oublies l’heure, les mails, et même ton café.
Comment intégrer des moments de silence au quotidien ?
Pas besoin de temple bouddhiste. Tu coupes la radio en voiture, tu fais ta vaisselle sans podcast, tu marches sans téléphone. Tu crées des micro-zones de silence quotidien. Et petit à petit, ça change ton rapport au monde.Et sinon tu as le mur blanc.
Pourquoi le silence est-il bon pour le corps ?
Parce qu’il arrête le poulailler intérieur. Et quand l’esprit se calme, le corps se détend. La tension artérielle baisse, les hormones de stress se stabilisent, et ton sommeil s’améliore. C’est du bon sens, pas de la magie…
Le silence a-t-il un impact sur les émotions ?
Énorme. Le silence les fait remonter. Il ne les nie pas, il les révèle. Ce qui te permet de les reconnaître, les accueillir, et de les écouter (enfin).
Résumé chiant façon PowerPoint, by Julie Consultante QVCT chez le cabinet « Human performance and langue de bois »
« L’intégration stratégique de séquences de silence dans le quotidien professionnel permet une amélioration significative des capacités cognitives, émotionnelles et décisionnelles. Le silence agit comme un régulateur du système parasympathique, favorise la régénération neuronale, améliore la qualité du sommeil, diminue la fréquence cardiaque et optimise les fonctions exécutives du cerveau. Dans une dynamique de bien-être au travail, il constitue un levier low-cost mais high-impact sur la productivité, la concentration et la santé mentale… un levier de QVT pour les leaders agiles de demain… BLA BLA BLA…
Si tu aimes ce genre de daube de ces quelques lignes… va voir sur Linkedin ça pullule (mais pas ici). Moi je préfère Jean-Marie et ses carpes.
Et pour de vrai conseil pour améliorer ton quotidien professionnel et enfin pacifier ton boulot devenu compliqué, il y a la lettre ROTOFIL.
Pour aller plus loin – Lexique et ressources
- Silence : état d’absence de bruit extérieur ou intérieur. Pas toujours confortable, mais révélateur.
- Système parasympathique : partie du système nerveux qui ramène au calme).
- Zazen : méditation assise face à un mur, sans distraction. Simple. Radicale.
- Thich Nhat Hanh : moine zen, auteur de Silence, le pouvoir de la quiétude dans un monde bruyant.
- Maquignon: Un maquignon, à l’origine, c’est un marchand de bétail.
Pas juste un vendeur hein. Un fin connaisseur, souvent à l’ancienne, qui achète, échange, revend des animaux — chevaux, vaches, cochons, parfois même des tracteurs — dans les foires ou sur le terrain. Mais ce qui définit un maquignon, c’est pas juste le commerce, c’est l’art de la négo sans en avoir l’air. Le maquignon ne s’éparpille pas. Il observe, il tâte la bête, il lit l’autre en face. Il parle peu, mais quand il parle, c’est toujours au bon moment.
Un bon maquignon, c’est :
- un œil qui voit la qualité là où les autres voient juste un animal,
- une oreille qui entend le doute dans la voix de l’acheteur,
- une gueule fermée quand il faut laisser l’autre se perdre dans ses explications.
C’est l’ancêtre du closer ou négociateur ou médiateur, mais en bottes.
Et souvent, ceux-là faisaient les meilleures affaires sans hausser le ton. Leur silence valait de l’or.
Tu sens que le bruit t’a bouffé une part de ta lucidité professionnelle ? Tu veux réintégrer du silence dans ton quotidien sans tout plaquer pour partir dans les bois ?Je peux t’aider à construire ces bulles dans ta réalité à toi.
Pas de recette magique, mais des solutions adaptées à ton rythme, à ton boulot, à ta vie. Si tu veux en parler, tu peux me contacter ici.
Conclusion: le pouvoir invisible du silence
Selon moi, le silence a des effets merveilleux. Lorsqu’on se réconcilie avec lui, il est un pont vers l’apaisement, la connaissance de soi, le silence intérieur, le repos du corps et de l’esprit. Avec de la persévérance, il ouvre le chemin vers la connaissance profonde de votre être et permet de dépasser l’égo. Il est sans égal pour les personnes à la recherche de la sérénité professionnelle (et personnelle). Il permet également de cultiver l’ écoute des autres, du monde et de notre être.
Mais encore une fois, fais-toi ta propre expérience.
Si nous ne prenons pas garde, le bruit grignote insidieusement notre environnement et nous-mêmes. Par conséquent, mon invitation est d’observer cela et de jalonner ton quotidien de pauses de silence.
Et pour finir, comme promis, voici une petite adresse que j’adore pour trouver du silence, beaucoup de silence dans les sommets des Pyrénées (sauf quelques cerfs qui brament en automne).
À bientôt,
Bonus: Pourquoi créer un espace de silence chez soi est vital aujourd’hui ?
Notre époque est saturée de bruit. Physique, visuel, numérique, mental. Et quand tu rentres du boulot, parfois c’est pire qu’au taf :
- Écrans allumés partout
- Notifications qui continuent de t’agresser
- Musique, infos, visio avec mamie, cris des enfants, cuisine à gérer
- Et le mental qui n’arrête pas de tourner…
Tu passes ta journée à donner. À répondre. À traiter.
Et souvent, tu oublies un truc fondamental : tu as besoin d’un sas de décompression. D’un espace de silence. D’un endroit qui te fait du bien rien qu’en y entrant.
Les obstacles au calme dans nos habitats modernes
Oui, je sais. Tu vas me dire :
- “J’ai pas la place.”
- “J’ai des enfants.”
- “J’habite en ville.”
- “Mon appart est mal foutu.”
- “J’ai jamais le temps.”
Et c’est vrai. Mais ce que je te propose ici, c’est pas d’installer un Dojo zen de 130 m².
C’est de réfléchir à quel petit coin, quel détail, quel rituel, tu peux transformer pour que ton chez-toi est un lieu et un moment de silence.
Pas besoin de tout refaire.
Mais juste, de remettre un peu de conscience dans ton environnement.
5 clés pour créer ton coin silence et ressourcement
Je ne vais pas te faire un tuto d’influenceuse Instagram. Je te parle choses simples :
1. Crée une “zone d’atterrissage”
Il te faut un sas. Un endroit où tu peux te poser. Un fauteuil, un tapis, un coin du canapé, un zafou… Tu t’y assieds, et tu sais : “Là, je me dépose.”
2. luminosité et odeur
La lumière naturelle ou une lampe chaude, une guirlande, une bougie… La lumière douce ralentit le cœur et le corps. Elle t’aide à redescendre. Un petit parfum, un encens ou l’odeur d’une plante peuvent aussi aider à redescendre et à te rapprocher du silence…
3. Les plantes comme respiration
Tu veux du silence ? Commence par remettre un peu de vivant. Une plante verte, une herbe aromatique, un jardin… Le naturel fait du bien.
4. Le silence s’invite par le rituel
Thé. Tisane. Un vêtement confortable, un objet… Rien de grandiose. Juste un geste qui dit à ton cerveau : “On est au calme ici.”
5. Coupe les perturbations !
Avant coupe ton téléphone. Laisse la journée. Tu changes de rythme. Pas en courant, mais en t’arrêtant. Respire. Ressens. Pose-toi. Trouve les ou les meilleurs moments pour toi.
Bon je reste un bonhomme dans l’âme et je suis plutôt spartiate… Mais si tu veux plus de douceur et de sensibilité, va voir la vidéo de mon amie Mégane. Tu y trouveras plein de conseils pour t’aider à te bâtir ton cocon de silence et/ou de bien-être.
Thèmes abordés dans l’article:silence, bienfaits silence, stress, sante mentale, cerveau, concentration, gestion stress, minutes silence, emotions, bruit silence, meditation, conscience, rythme cardiaque, systeme parasympathique, silence esprit, silence quotidien, bienfaits silence sante, hippocampe region cerveau, silence favorise, environnement silencieux