Comment concilier rythme naturel et productivité en début d’année sans s’épuiser ?

Entre l’hiver qui invite à ralentir et le début d’année qui crie « charbonne ! », une question se pose ! Comment éviter l’effet boomerang de l’épuisement ?
Voici 5 outils concrets pour naviguer entre ces deux forces contraires.
Le début d’année : le grand écart entre nature et travail
T’es déjà allé te balader un matin d’hiver, quand tout est calme, figé dans le froid, la brume et le silence ? Moi j’adore ça, et tu sais ce qu’on voit en ce moment: la nature est au ralenti !

Et nous, humains modernes ? Bah non, on fait l’inverse. Dès le 2 janvier, c’est la relance des clients, les objectifs à poser, la compta à boucler, les mails qui s’empilent… et bam, on se retrouve le cul entre deux chaises :
✔ D’un côté, notre corps : qui veut suivre le cycle naturel et lever le pied.
✖ De l’autre, les impératifs et responsabilités : qui hurlent » faut y aller sinon tu prends du retard et ça va empirer ! »
Et si on arrêtait de subir cette tension pour enfin trouver un équilibre intelligent ? Voici 5 outils pour concilier les deux sans finir cramé dès le 10 janvier.
1. La relaxation : intégrer des pauses stratégiques
Plutôt que d’attendre d’être au bord du burn-out pour réagir, la relaxation permet d’introduire des parenthèses dans la journée. Mais ici, pas question de s’imaginer en position du lotus pendant une heure. La relaxation peut être active et adaptée à un emploi du temps chargé.
Différentes approches existent :
- La relaxation dynamique : des pratiques comme le yoga, le Qi Gong ou la marche consciente permettent de détendre le corps tout en restant en mouvement.
- La respiration consciente : des exercices comme la 3-2-5-2 aident à réguler le stress en quelques minutes.
- Les pauses sensorielles : prendre quelques instants pour écouter un son apaisant, sentir un parfum agréable ou savourer une boisson chaude aide à revenir au moment présent. De nombreux actes du quotidien s’on fait souvent par automatisme en pensant à autre chose… Nous pouvons faire ces actes « en conscience », pour apaiser le mental et le stress.
- Le recentrage mental : au lieu de subir un flot de pensées incessantes, il est possible de canaliser son attention sur une seule chose à la fois. Ex: prends un instant pour fixer un objet autour de toi, en laissant les autres pensées passées…
L’enjeu ici n’est pas d’ajouter une contrainte supplémentaire, mais de s’appuyer sur ces pratiques pour gérer son énergie et éviter la surchauffe. Tu peux faire ces pratiques quotidiennement sous la forme de micros-pratiques. Et je te conseille aussi une pratique de relaxation un peu plus longue hebdomadairement.
2. Le journaling : structurer ses pensées et alléger la charge mentale/émotionnelle
Quand l’esprit est saturé d’informations, d’idées et de préoccupations, le stress augmente (et l’efficacité diminue).
Plutôt que de laisser tout s’accumuler, le journaling permet de poser les pensées pour mieux les organiser. Idéal également pour retrouver la clarté et diminuer la charge émotionnelle de certaines situations professionnelles compliquées.
Tu peux y’aller, Marc Aurel (Empereur Romain) le faisait. Je t’en parle dans cette vidéo.
Le principe est simple : chaque jour et/ou chaque semaine, prendre quelques minutes pour écrire sur 4 axes :
- Ce qui pèse ou inquiète : identifier les sources de tension pour mieux les appréhender.
- Les priorités réelles : éviter de se disperser en listant ce qui compte vraiment.
- Les éléments positifs : reconnaître les petites victoires pour équilibrer le regard sur son quotidien.
- Les difficultés et axes d’amélioration.
Avec le temps, tu pourras ajouter des axes plus costauds. Si tu veux mon Template contacte-moi.
Cet exercice aide à clarifier les idées, réduire le stress et garder une vision globale sur ses projets. Il permet aussi de prendre de la hauteur sur soi et nos problèmes pour trouver de nouvelles approches.
3. Baisser la voile : ralentir intelligemment sans perdre en productivité
Il ne s’agit pas d’arrêter toute activité sous prétexte que l’hiver est une période de repos, mais de travailler encore plus stratégiquement.
Plutôt que de forcer comme un bateau contre le vent, l’idée est de réduire la voilure en optimisant ses actions :
- Appliquer la loi de Pareto : 80 % des résultats viennent de 20 % des efforts. Identifier ces actions à fort impact permet de ne pas se disperser.
- Éliminer le superflu : certaines tâches sont chronophages mais apportent peu de valeur. Supprimer ou déléguer ces éléments libère du temps et de l’énergie. Si tu n’as pas d’idée, rendez-vous dans la session ROTOFIL.
- Regrouper les tâches similaires : traiter les emails, les appels ou les rendez-vous par blocs évite les pertes de concentration dues aux interruptions constantes.
- Une organisation soutenante : en organisant ses journées en fonction des moments où l’énergie est la plus haute, on améliore sa productivité sans effort supplémentaire. Fouille sur le site, tu as plein de choses à ce sujet.
Cette approche permet de rester efficace tout en préservant son énergie sur le long terme. Rien qu’avec ça, tu seras au-dessus de la majorité des gens qui avancent au « doigt mouillé » en Janvier (et le reste de l’année) sans te cramer.
4. La mini-retraite : s’extraire du quotidien pour « Vraiment » recharger les batteries
Dans un monde où tout va vite, prendre un temps de recul est un acte de courage. Une mini-retraite ne signifie pas forcément partir en voyage ou bloquer une semaine complète. Quelques heures suffisent pour se reconnecter à soi.
Plusieurs formats sont possibles :
- Une après-midi seul : couper les notifications, s’éloigner des écrans et se retrouver avec soi-même.
- Un week-end en famille : se recentrer sur les échanges réels et couper avec la routine habituelle sans écrans
- Un week-end seul pour faire un bilan dans un lieu inhabituel… (bilan mensuel, bilan trimestriel…).
Ce type de pause permet de prendre du recul, de recharger les batteries et d’aborder la suite avec plus de clarté et d’énergie. Si tu veux un template et une checklist pour préparer l’un de ces temps, tu peux me contacter.
5. L’observation de soi : accepter son rythme sans culpabiliser
L’une des erreurs les plus courantes est de vouloir aller contre son propre rythme naturel. Il est pourtant essentiel d’accueillir notre énergie fluctuante et d’adapter son organisation en conséquence.
Plutôt que de culpabiliser lorsqu’on ressent le besoin de ralentir, il est plus écologique :
- D‘Identifier ses phases de haute et basse énergie : certains moments de la journée ou de la semaine sont plus propices à la concentration, d’autres au repos.
- Ne pas comparer son rythme à celui des autres : ce qui fonctionne pour quelqu’un d’autre n’est pas forcément adapté à soi.
- Accepter que l’hiver soit une période de moindre intensité : lutter contre ce fait naturel ne fait qu’accroître la fatigue et le stress.
- De ne pas ajouter les coups de fouets de ton égo si tu sens que tu as dû mal à concilier ton énergie et tes impératifs. L’auto-bienveillance est une bien meilleure pommade (-:
Observer son fonctionnement, sans jugement, permet de mieux ajuster son emploi du temps et d’éviter l’épuisement.
Conclusion : Trouver un équilibre entre action et récupération
Il n’est pas nécessaire de choisir entre se mettre en hibernation totale ou foncer tête baissée. La clé est d’apprendre à jouer avec ces deux dynamiques, en intégrant des pratiques qui permettent de gérer son énergie sur le long terme. Comme la pédale d’accélérateur et frein d’une voiture…
Tu veux approfondir ces sujets et adapter ces stratégies à ton activité professionnelle ? On en parle ensemble POUR TA SITUATION PERSONNELLE !
Pour aller plus loin, tu as aussi cette vidéo:
FAQ version bon sens rural 🐓
❓ Si je ralentis, je vais perdre du temps, non ?
👉 Non, parce qu’un cerveau et un corps fatigués sont bien moins efficaces. En optimisant ton énergie, tu travailles mieux en moins de temps.
❓ J’ai trop de choses à faire, je ne peux pas m’arrêter.
👉 Justement, c’est souvent dans ces moments-là qu’une pause s’impose pour mieux gérer tout ça (et trouver de la clarté).
❓ Si je ralentis, mon entourage ou mes clients vont mal le prendre.
👉 Pas si tu restes efficace et organisé. Une meilleure gestion de ton énergie te permet de mieux répondre aux attentes tout en évitant l’épuisement.