Projet entrepreneurial: se sortir ENFIN les doigts grâce à 3 histoires de bon sens paysan

Se sortir les doigts durablement: tout un art…

Tu es déjà entrepreneur ou tu veux te lancer ?

Tu te dis, cette fois-ci:

  • “je vais passer à l’action pour de vrai et le montrer à tout le monde!”
  • “je vais vraiment me sortir les doigts pour mon projet de cœur !
  • “je vais enfin me bouger le cul pour lancer et déployer mon activité !”

Une profonde énergie de vie monte en toi pour ton projet.

Et puis quelques jours passent… et plus rien !

Une nouvelle fois ça a fait pschitt…

Traduction concrète: Ton pics de motivation pour ton projet entrepreneurial, est retombé… comme une vieille mayonnaise…

Tes quelques actions ont disparu comme une île desserte au milieu de ton quotidien compliqué. 

Ton projet est de nouveau au point mort.

Cela fait des mois que tu pratiques le schéma: phases d’envie de te sortir les doigts/retombées.

Tout cela malgré la tonne de livres, de forums, de formations, d’articles, de coaching, de vidéos… qui ne t’aide pas beaucoup au final… 

Pourquoi ton projet entrepreneurial retombe toujours comme une chantilly loupée? 

Tu vas découvrir la réponse dans cet article. Je vais également te partager 3 histoires de bon sens paysan, de notre belle France, pour te sortir de cette situation. 

Ces histoires de mon enfance, 100% bon sens paysan, vont t’aider à te sortir VRAIMENT les doigts et de façon durable, pour déployer enfin ton projet entrepreneurial.


Se sortir les doigts: les solutions “pétards mouillés” insuffisantes ET le vrai problème.

« Se sortir les doigts « . Ces quelques mots, du langage fleuri français, veulent tout dire. Ils sont le reflet d’une frustration accumulée. 

Comme chaque fois qu’ils sont prononcés, une énergie de vie incroyable arrive comme si c’était la bonne ! 

On comprend vite qu’il faut agir:

  • pour enfin lancer ta nouvelle activité
  • ou pour enfin vivre de ta boîte
  • ou pour enfin faire évoluer ton activité.

Cependant, dans le concret, c’est plus difficile. Très souvent, après les mots, le soufflet retombe…

Pourquoi ? 

Tout simplement car ça fait des années que les doigts se sont mis à cet endroit ET à cette profondeur…

Tu ne peux pas les sortir d’un coup de baguette magique en 1 semaine…  Il ne suffit pas de prononcer l’expression: « se sortir les doigts » comme un mantra…

Dans les faits, pour lancer et déployer un vrai projet entrepreneurial, c’est aussi difficile que de retirer l’épée d’Excalibur. 

Peu de personnes parviennent déjà à trouver le courage de commencer à retirer l’épée.  Et même si l’épée commence à bouger, beaucoup de personnes la laissent retomber face à la difficulté…   

Tout cela, malgré les fameux conseils “pétards mouillés” comme je les appelle. Ils sont très séduisants sur le papier, mais pas si efficaces que ça au final…

En voici quelqu’un sans faire un dictionnaire: 

  1. “Identifie la source de l’inaction et fais un plan d’action”
  2. “Casse tes croyances limitantes”
  3. “Fais comme X, ça a marché”
  4. “Deviens la meilleure version de toi même”
  5. “Achète ce livre, cette formation, essaye cette méthode…”
  6. “Les obstacles sont le chemin”
  7. “Le moment parfait n’existe pas”
  8. “Discipline-toi !”
  9. “Visualise, allume un cierge, garde la certitude…”
  10. « Utilise ces trucs, astuces, hacks et autres… »

Ces conseils peuvent aider, mais, tu n’es pas arrivé au bout rien qu’avec eux… Surtout « si les doigts sont enfoncés profondément« , pour reprendre cette belle expression française…  

Te sortir vraiment les doigts: le vrai problème et un paradoxe surprenant.

Décider de se « sortir VRAIMENT les doigts » est un bon début vers la réussite de ton projet entrepreneurial.

Cependant, ce n’est que 20% du job…

Des obstacles vont se dresser sur ton chemin:

  • manque de temps
  • inertie
  • fatigue
  • procrastination à la con ou intelligente
  • les mauvaises solutions dont tout le monde te parle
  • confusion
  • emmerdes surprises
  • grosses emmerdes surprises (cygne noir négatif comme dirait Nassim Taleb…)
  • solitude de l’entrepreneur sur son île déserte
  • etc…

Pour t’aider à tenir ta résolution de te sortir les doigts, je vais te partager 3 histoires de mon enfance, du bon sens paysan, qui peuvent t’aider à faire la différence.

Ces histoires ont pour point commun un paradoxe: enlever avant d’ajouter

Explications: En occident, pour réaliser un objectif ou un projet, le premier réflexe est d’ajouter des choses (des outils, des processus, formations, techniques, accompagnements, des heures de travail, de l’énergie…). 

Le problème, c’est que si tu fais uniquement ça pour un projet entrepreneurial, ça ne suffit pas. 

Si nous reprenons l’expression “se sortir les doigts”, n’oublie pas qu’ils ne sont pas arrivés là tout seul en une semaine… Au fil des années, tu as consciemment ou inconsciemment accumulé plein de choses qui vont te compliquer la tâche pour ton projet :

  • aspirateurs à énergie
  • blocages inconscients
  • mauvaises habitudes
  • les expressions de tes parts d’ombres inexplorées
  • contraintes matérielles et relationnelles…
    Etc…

Les 3 histoires que tu vas découvrir, partent donc d’une logique inverse: tu vas devoir enlever des choses dans ta vie pour faire de la place pour ton projet entrepreneurial. L’idée est d’arrêter de vouloir faire rentrer ton projet énorme dans une vie déjà trop pleine… 

Si tu fais ça, tu vas grandement augmenter tes chances de réussir ton projet. Tu vas pouvoir enfin te sortir VRAIMENT les doigts de façon durable (sans retomber à 0).  

(Au passage si tu veux un coup de pied accéléré pour ton projet entrepreneurial, rendez-vous dans la lettre R.O.T.O.F.I.L).

Sans plus tarder, passons aux 3 histoires pour t’aider à te sortir les doigts durablement avec ton projet.

3 Histoires de bon sens paysan pour t’aider à VRAIMENT te sortir les doigts

Histoire 1 : “Dans le melon tout est bon ou pas…”

Mon père à un potager immense et magnifique. Et puis un jour, je ne sais quelle mouche l’a piqué… Il a décidé de cultiver des melons… 

Tout cela sachant que son jardin est situé sous un climat Pyrénéen (pas vraiment adapté au melon).

Pour cela, il a sacrifié une grosse surface. Il a également mis beaucoup d’énergie, de temps, et d’argent pour cultiver les melons.

Et au final, tout ça pour avoir 1 melon sur 10 potentiellement mangeable (quand je dis mangeable, ça ne veut pas dire bon…). 

Pendant, des mois, toute la famille lui a dit que ses melons n’étaient pas bons et qu’il faisait des efforts pour rien. Mais il s’obstinait encore plus fort… Au détriment des autres légumes… Et ces satanés melons allaient même envahir le reste du potager…

Au bout d’un moment, il s’est enfin décidé à arrêter les melons. Il a mis des pieds tomates à la place, pour lesquelles il excelle (je n’ai jamais mangé de meilleures tomates que celles de mon père).

Conclusion, le potager et nos papilles se portent bien mieux sans ces fichus melons.

Moi qui regarde les belles tomates… et ce satané dernier melon.

Quelle est la morale de cette histoire pour ton projet entrepreneurial ET pour te sortir vraiment les doigts ?

ll vaut mieux enlever qu’ajouter. Pour faire simple, il est plus efficace d’identifier ce qui plombe ton projet que ce qui l’accélère. Appliqué à ton projet, cela signifie que tu devrais te concentrer sur l’élimination des éléments qui lui nuisent plutôt que de rechercher constamment des hacks, méthodes, techniques à ajouter. Tu dois également veiller à ne pas ajouter des choses qui ne servent pas à grand chose et couteuses en temps, argent et énergie.

Cette approche te permettra:

  • de récupérer ton énergie, ton temps et de l’argent
  • de minimiser les erreurs et les risques
  • de trouver de la clarté
  • de te concentrer là où tu auras de gros résultats.

Tout cela rendra le processus de « se sortir les doigts  » beaucoup plus simple et durable.

Concrètement, si tu penses à te lancer dans l’entrepreneuriat ou y réussir, tu vas devoir trouver de l’énergie, du temps et des ressources. Cela va passer par enlever les choses qui te pompent dans ton quotidien. Repense aux melons qui absorbaient temps, énergie, ressources, pour peu de résultat… 

Attention c’est très dur ! Pour 2 raisons:

-ça va titiller l’émotionnel, tes habitudes et tes blocages inconscients

-et surtout, au moment où tu lis cet article, tu ne vois que 10% des choses à enlever… Pour te donner une image, c’est comme une même promenade que tu fais depuis des années, le jour où il y a de la nouveauté (ex: un caca de chien) tu le vois desuite ! Par contre, tu ne fais plus attention à tout le reste qui est là depuis des années… 

Ce travail d’élagage est tellement difficile que j’ai créé la session R.O.T.O.F.I.L pour aider à faire le ménage.

Petit secret: Avec les années, j’ai retrouvé 2 lois dans cette histoire: le PARETO et la VIA NEGATIVA. J’en parle en long en large et à travers dans ma lettre Rotofil.

Histoire 2: Le poulailler T-1000

Cette histoire me vient d’un ami d’enfance. Son père avait construit un poulailler en bois avec amour. Un poulailler tout simple mais qui satisfaisait très bien les poules. Je me souviens encore de ces bon gros œufs bien jaunes, que je mangeais chez mon ami (même un magasin bio ne te donnera pas les même en payant un bras). 

Un jour, un anglais à la retraite, a racheté la ferme en ruine à proximité de chez mon ami. Un type sympa, qui avait de la caillasse comme on dit dans le Sud-Ouest (il travaillait dans un business à la City de Londres). 

Un matin, cet anglais a regardé le poulailler tout simple en bois du père de mon ami. Il a immédiatement voulu en avoir un (après avoir goûté les fameux œufs). Cependant, un truc le dérangé: fermer les poules le soir, nettoyer et nourrir.

Quelques jours plus tard, l’anglais est revenu chez mon ami. Il avait acheté, sur internet, un super poulailler automatisé. C’était les débuts d’internet et il avait dû payer une fortune.

Sur le papier, ce poulailler était un bijou:

  • une porte qui s’ouvrait et se fermait en fonction de la lumière du jour
  • un système de chauffage
  • des distributeurs automatiques de nourriture programmables
  • des options pour faciliter le nettoyage.

Bref, un bijou de technologie digne du T1000 de Terminator. 

Problèmes…

Après quelques jours, ce pauvre anglais est revenu voir le père de mon ami pour qui l’aide à construire un poulailler tout simple. 

Que s’est-il passé ?

Le T1000 des poulaillers:

  • se dérèglait tout le temps
  • les poules restaient enfermées à l’intérieur ou à l’extérieur en fonction de son humeur
  • La nourriture n’était pas toujours distribuée
  • Les poules étaient perturbées et la ponte n’était pas au rendez-vous.

Bref, retour à la simplicité, sans automatisation, et où tout fonctionnait à merveille

Morale de l’histoire: Les systèmes les plus simples sont souvent les plus efficaces et durables. Notre cher anglais en a fait les frais à la place des œufs frais. Un système complexe conçu à partir de zéro ne fonctionne jamais et ne peut pas être rendu fonctionnel. 

En d’autres termes pour vraiment passer à l’action dans ton projet entrepreneurial, au lieu de chercher à créer un projet d’entreprise parfait dès le départ, ou encore une usine à gaz… commence SIMPLE. 

Un projet SIMPLE qui fonctionne peut ensuite être étendu et amélioré.

Du bon sens paysan comme je l’aime, mais au combien peu suivi… 

Je ne compte même plus le nombre de personnes qui se bâtissent un projet entrepreneurial énorme (dans la tête ou sur un papier)… et qui dans le réel:

  • ne le lance même pas
  • ou l’abandonne au bout de quelques semaines
  • ou pire le font survivre au prix d’une énergie colossale et de nuits blanches pour peu de résultats.

Avec les années, j’ai trouvé dans cette histoire une loi méconnue qui peut t’aider pour ton projet entrepreneurial: la loi de Gall. Bien entendu, j’en parle dans tous les sens dans ma lettre Rotofil.

Histoire 3 : Les maraîchers qui voyaient trop grand

Dans mon village, il y avait un couple de vieux maraîchers que je connaissais très bien. Je travaillais de temps en temps chez eux pour faire un peu d’argent de poche. 

Dévoués, ils  vendaient des légumes sur les marchés des villages avoisinants. Un jour, leurs enfants ont commencé à reprendre l’affaire.

La petite entreprise commença alors à cibler de grands marchés plus éloignés. Et même à ouvrir un magasin dans une grande ville. Cependant, cela impliqua plus de trajets, plus de frais, des embauches, et d’investir dans du matériel coûteux à entretenir.

Rapidement, la gestion de la petite entreprise familiale accapara l’énergie de tout le monde. De plus, 3 gros effets pervers ont fait surface:

  • la qualité des légumes et du relationnel client baissés.
  • les heures de travail s’accumulaient en excès pour toute la famille… 
  • Les anciens clients, déçus, commencèrent même à se tourner vers d’autres vendeurs. 

En cherchant à s’étendre, la petite entreprise maraîchère avait volontairement compliqué son équilibre et réduit sa qualité. Au lieu de se concentrer sur ce qu’elle faisait de mieux – cultiver des légumes de qualité pour une clientèle fidèle – elle s’était dispersée…

Quelle leçon en tirer pour te sortir vraiment les doigts dans ton projet entrepreneurial?

D’expérience, quand tu veux développer un projet entrepreneurial, le travail s’étend de façon à remplir le temps et l’espace disponible pour son achèvement. Tu dois donc définir des échéances et un cadre réaliste, mais contraignant. Sinon comme le pauvre couple de maraicher, le travail va s’étendre, en durée et en quantité, sans que cela soit forcement pertinent. Fixe donc des ÉCHÉANCES et un CADRE réaliste. Cadre tes tâches dans le temps et dans l’espace.

Trop d’entrepreneurs passent trop de temps sur des tâches qui n’en valent pas la peine et surtout qui les allongent en excès. Pour te sortir vraiment les doigts pour ton projet entrepreneurial, pense en “Guerre Éclaire” (frappe vite et fort). 

Comme tu t’en doutes, avec les années, j’ai retrouvé dans cette histoire de légumes une loi méconnue: la loi de Parkinson. J’en parle en long en large et à travers dans ma lettre rotofil. Tu peux la rejoindre pour ne pas tomber dans le même piège que les maraîchers. 

Conclusion

Ce “sortir les doigts durablement” pour son projet entrepreneurial… plus facile à dire qu’à faire… 

De nombreux pièges et obstacles sont sur ta route lorsque tu veux développer un projet.

Cependant, certaines lois, illustrées dans les histoires de mon enfance que tu viens de découvrir, peuvent t’aider.  

En suivant, ces histoires de « Bon sens paysan” de notre belle France:

  • non seulement tu auras plus de chances de te « sortir les doigts du cul » efficacement et durablement (sans être vulgaire…).
  • tu éviteras des pièges coûteux en temps, en énergie et en argent. 

Des histoires comme ça pour t’aider, j’en ai à la pelle dans la lettre ROTOFIL. Si tu ne veux pas finir comme la cigale de la fontaine, je t’invite à la rejoindre.

Si tu aimes l’action impactante, tu peux aussi jeter un œil à la session R.O.T.O.F.I.L (idéale pour un gros coup de boost dans ton ou tes projets de cœur). 

J’espère que cet article sur cette belle expression « se sortir les doigts » t’as plus. N’hésite pas à le partager. A très vite.

Fabien