Les 3 phases du stress : en pratique et au moulin

  • Tu veux mieux comprendre ton stress professionnel (et même perso) ?
  • Tu as vaguement entendu parler des fameuses 3 phases du stress… mais entre le charabia technique, les banalités et les trucs tièdes à la sauce LinkedIn, tu t’y perds ?
  • Ou alors tu as déjà plongé dedans, mais tu as vite décroché devant une explication plus sèche que l’été 2022…

Respire un coup (profond, pas juste une p’tite bouffée à la va-vite). Tu es tombé au bon endroit !

Ici, on ne va pas juste parler des 3 phases du stress façon cours magistral.
On va les décortiquer avec du bon sens, des exemples bien concrets, et même quelques histoires qui se passent autour de mon moulin à eau…

Parce que pour ne plus subir ton stress, il faut déjà comprendre comment il fonctionne vraiment. Et une fois que tu repères ces fameuses 3 phases… tu peux enfin reprendre la main.

Bref, pas de blabla hors sol ici.
Juste du vécu, du réel, et des pistes utiles pour ton quotidien pro.

Je vais t’emmener pas à pas pour identifier les phases, comprendre ce qui s’y passe dans ton corps (et ta tête), et amorcer un retour à l’équilibre. Avec en bonus des petits schémas et croquis rustiques mais clairs…


Il y a quinze jours, j’étais dans mon moulin à eau familial, planqué dans un creux des Pyrénées. Mais en fin de soirée, le ciel a décidé de nous rappeler qui commande.

Un vrai orage, pas celui qu’on entend au loin, non — un orage de ceux qui te tombent dessus d’un coup. Bilan : l’eau a commencé à monter sacrément, et mon stress aussi.

Mais cela a aussi été une expérience enrichissante pour m’observer dans les phases du stress. Eh oui, car entre deux éclairs, en train de surveiller l’eau et de gérer les vannes, j’ai eu cette pensée : « Bon sang, je suis en plein dedans… les fameuses phases du stress. Merci Hans Selye (1) ! Tu m’aides pas à gérer les vannes, mais au moins je peux mettre des mots sur ce que je vis. Et rien que ça, ça m’évite de faire des conneries. ».

Ce stress-là, ce n’est pas forcément celui dont je te parle d’habitude sur le site. Pas celui du boulot, des to-do listes qui s’empilent, des plannings qui débordent comme un ruisseau en crue, ce projet ou cette tâche à fort enjeu, ou encore ces réunions où chacun joue au chef de meute…

Et pourtant… c’est la même bête. Le même stress. Celui-là ne change pas. Il sait juste se déguiser pour changer de contexte. Mais les mécanismes restent les mêmes… C’est toujours le même réflexe archaïque qui s’active : ton corps croit que ta survie est en jeu…

Que tu sois salarié, artisan, manager, solo dans ton business ou à la tête d’une TPE… le stress, tu connais. Ce que t’as peut-être jamais appris, c’est comment ton corps fonctionne face à lui, et surtout comment il te parle — avant de t’éteindre… Alors on va faire le tour ensemble. Pas avec un jargon de psy ou un plan PowerPoint en 40 étapes. Non.

En partant de cette nuit au moulin, un début de crue, un peu de vécu et beaucoup de bon sens… mais aussi avec des exemples issus de mes accompagnements. Parce qu’à force de vivre en phase 1 et 2, on peut vite finir en phase 3… Et ça, on veut éviter… Je vais donc te donner le maximum, ça t’aidera pour gérer ton stress professionnel et les 3 phases qui vont avec (et ça marche aussi pour le stress perso😊).

Phase 1 du stress : l’alarme ou le coup de jus !


Ce soir-là, l’eau montait depuis des heures suite à un gros orage.
Au bout de quelques (longues) minutes, ce dernier était terminé, mais il continuait à pleuvoir… Il pleuvait également depuis plusieurs jours… Le temps passait, mes enfants et ma compagne dormaient enfin, sauf moi. Le niveau de la rivière montait encore, à un niveau que je n’avais pas vu depuis que j’étais gosse… Et mon père, le meunier d’élite, n’est pas là…
Non seulement on était en alerte pluie toute la nuit selon météo France, mais visiblement, il avait aussi dû pleuvoir en amont… car il y avait encore plus d’eau que d’habitude qui venait de l’amont ! À l’intérieur de moi, la 1ʳᵉ phase du stress était bien là depuis plusieurs heures. C’est normal, si tu connais la matrice CINÉ (2) de Sonia Lupien, mes voyants étaient au rouge (donc stress) :
C – Contrôle limité : j’avais mes vannes, oui, mais à un moment, quand l’eau arrive, tu ne l’arrêtes plus.
I – Imprévisibilité : j’avais sous-estimé l’alerte météo… il y avait bien plus d’eau que prévu.
N – Nouveauté : mon père était absent, et ça faisait longtemps que je n’avais pas géré ça seul.
E – Égo menacé : j’avais envie de prouver à mon père que je savais gérer, et puis faut pas déconner, il y a d’autres habitations autour (et mes enfants et ma compagne à rassurer).

La phase 1, « la phase d’alarme », on appelle ça la réponse immédiate au stress.
Le système nerveux sympathique (en gros, la pédale d’accélération de ton corps) balance une belle giclée d’adrénaline, de noradrénaline et de cortisol.
Le cœur tape, la respiration s’accélère, la température grimpe, les pupilles se dilatent. Bref, ton organisme se transforme en centrale nucléaire prête à fuir, à foncer ou à se figer pour gérer la situation. Tu connais sûrement le trio : “fuite”, “combat”, ou “freeze” (3). C’est pas un choix conscient, c’est une réaction biologique vieille comme Cro-Magnon… C’est pour gérer l’urgence. Ex: Comme cette fois quand j’ai croisé un sanglier dans la forêt… J’allais chercher des mousserons dans des buissons, et là : pouf, un marcassin, puis deux, puis trois… Là, j’ai compris, je suis sorti, car la mère a chargé un peu après. Tu flippes, tu montes aux arbres si tu peux. Ton corps fait ce qu’il faut…Voilà, en gros, à quoi ressemble la phase 1. Dans ton job, ça peut être :

– ce mail marqué « URGENT » à 8h02 : le gros client menace de rompre le contrat… et il faut gérer vite

– l’appel de dernière minute t’indiquant que tu dois pitcher devant le comité de direction dans 30 minutes. Tu dois y aller…

– L’altercation sèche avec ton N+2 devant toute l’équipe.

– l’appel de l’école : ton enfant a de la fièvre. Et juste après, une notification : « bug majeur sur l’outil métier ».

Etc…

Je te donne un exemple récent de l’une des personnes que j’accompagne. Elle est professeure des écoles. Un mardi matin, tout part en vrille : un élève particulièrement turbulent fait son show dès la première heure, déjà sur une journée hyper chargée. Puis la directrice débarque en panique pour un énième projet à rendre « avant midi ». Sa fille l’appelle en pleurs : la voiture est en panne sur l’autoroute. Une réunion avec la Maire et les ATSEM qui déraille juste après… Et pour couronner le tout, elle doit signer la vente de son appartement dans l’après-midi, et le notaire de l’acheteur fait des siennes à la dernière minute. Ce jour-là, son corps a appuyé sur la pédale d’accélération : cœur qui tape, respiration courte, mains moites, gorge nouée. La phase 1, pleine balle. Heureusement elle a bien gérée grâce au travail qu’on fait ensemble (-: Car oui, tu peux bosser ta gestion de la phase 1 du stress, c’est un vrai plus dans notre société. Agir en phase 1 ne veut pas tout le temps dire bien agir, ça se travaille.

Revenons au moulin, ce soir-là je sautais sur les vannes tout en surveillant constamment la hauteur de l’eau, les repères, l’appli Météo France… Bref en hypervigilance, les mains plus précises que jamais, concentré… Mon corps a pris le relais, la phase 1 faisait le job. Dans ton job, ça te permet de gérer les urgences, les coups de stress soudains et ponctuels.

En clair : c’est utile, mais il y a deux revers :

  • il faut pas la laisser totalement prendre le volant, sinon tu es trop la tête dans le guidon et tu peux parfois faire des trucs contre-productifs…
  • Tu ne vas pas pouvoir la tenir longtemps (quelques heures au plus)… donc ça ne doit pas trop durer au risque de basculer en phase 2…

C’est pour ça qu’une bonne gestion du stress est importante, avec des outils de niveau 1 et avancés (fouille le site et ma chaîne YT, tu as de quoi te faire ta caisse à outils).

Malheureusement, c’est ici qu’il faut parler d’une confusion moderne : beaucoup vivent en mode alarme prolongé…

Soit parce qu’il y a trop de stresseurs, soit parce qu’un ou plusieurs durent plus que de raison… ou les 2 fois à la fois… Ton système de réponse au stress s’emballe en permanence. Alors que c’est pas censé être ça, le réel !

Mais si tu n’as jamais le temps de redescendre de la phase 1, tu glisses doucement vers la phase 2… la fameuse résistance, celle qui te ronge en douce.
Ce soir-là, j’ai goûté un peu à la résistance, en fin de nuit, mais rien de bien méchant, alors que la majorité de la population est constamment en phase de résistance. C’est elle qu’on va découvrir…


Phase du stress 2 : La Résistance-adaptation (quand tu tiens bon, mais que ça te ronge en silence)

Il est quatre heures du matin.

Le gros de l’orage était passé, mais pas en moi…

Je tourne dans le moulin comme un sanglier enfermé depuis des heures, le cœur en veille tendue. Mon corps a arrêté de courir, mais pas de résister. Ce n’est plus l’urgence panique de la phase 1 — c’est ce truc rampant, le stress en sourdine, qui ne lâche pas l’affaire combiné à la fatigue…

Je suis dans la phase 2 : la résistance.

Celle qu’on traverse souvent.
Trop souvent.

Elle ne te met pas à terre d’un coup.
Elle t’use lentement, comme un cornichon qui trempe dans le vinaigre :
tu perds le croquant…

On vit ce genre de moment parce qu’il y a une accumulation de phase 1…Soit plusieurs petites charges qui s’empilent, soit une seule qui dure trop longtemps (ou les 2).

Cette nuit-là, le manque de sommeil n’aidait pas : le manège durait depuis des heures, et j’avais déjà 2-3 trucs stressant en tête avant même que l’orage n’éclate… Ça avait puisé dans mes réserves. Je commençais à gouter à la phase 2. Ou le corps veut gérer sur le moyen terme. À un moment, j’ai décidé que la récré était finie. J’ai sorti ma boîte à outils anti-stress. Et au petit matin, mon père est également revenu, ce qui a fini de faire baisser le stress. Et puis le lendemain après-midi, la décrue a enfin débuté…

Mais le problème, c’est que beaucoup de gens vivent en phase 2 en continu… Ils « tiennent », mais en mode automatique. Cela parce qu’ils ne savent pas gérer le stress (ou croient le savoir), à cause de leur job, de leur personnalité (car oui tu peux renforcer le truc), parce que les emmerdes (pro et perso) arrivent en escadrilles, car notre société a créé de nombreux stresseurs… alors que notre système intérieur, lui, n’a pas évolué…

Voici quelques exemples niveau pro :

– Ce salarié qui dort mal depuis des semaines, se réveille déjà fatigué… mais continue de dire oui à tout. En plus des problèmes avec ses enfants…
– Cette cadre qui enchaîne les visios, les mails, les urgences… sans plus savoir ce qui est vraiment important. Elle tient debout, mais à l’intérieur, c’est du pilotage automatique. En plus de son divorce…
– Ce manager qui accumule les petites tensions avec son équipe, son N+1, ses clients… Rien de violent, mais rien ne redescend jamais. Le tout dans une boite toxique…
– Cette salariée qui vit sur son café du matin, ses barres chocolatées, et un “ça ira” murmuré entre deux missions. Son ventre se tord, mais elle avance.

Je repense aussi souvent à cette dirigeante, qui était venu me demander de l’aide. Elle traînait des soucis de santé depuis des semaines. Mais pas le temps de s’arrêter. Elle gérait les clients (certains franchement compliqués), une animatrice qui mettait le bazar dans l’équipe, et un problème administratif qui bloquait depuis plus des semaines. En parallèle, elle était aidante pour une personne âgée, ce qui lui mangeait le peu de temps “off” qu’elle aurait pu garder (en plus de la charge mentale et administrative qui allait avec). Pas de gros clash. Pas d’explosion. Juste un corps qui encaisse, une tête qui mouline, et une fatigue qui s’installe…Elle n’était plus en urgence de la phase 1 depuis longtemps, elle était en résistance. Celle qui ronge en silence. Celle qu’on ne voit pas toujours… jusqu’à ce qu’il soit trop tard. Bonne nouvelle ça va bien mieux aujourd’hui après notre travail.

Dans le corps, la phase 2, ça donne quoi ?

Ton système a pigé que l’urgence dure. Alors il coupe l’adrénaline (ouf), mais il tape dans les réserves. Le cortisol, cette hormone de l’adaptation, prend le relais. Pas de grands coups de jus, non. Mais un feu lent, bien installé. C’est comme un vieux moteur qui tourne sans pause. Il tient. Mais il chauffe. Il s’encrasse. Et il claque… si tu ne t’arrêtes pas à temps (phase 3).

Au boulot (et perso), les signes que t’es en résistance (et que tu commences à le payer) :

– Tu dors mal (ou tu n’arrives plus à émerger)

– Ton ventre parle avant toi : ballonnements, acidité, crampes…

– T’es en pilote automatique : café, sucre, tâches empilées… pour tenir

– Tu fais le/la sympa, tu dis “oui” à tout… mais à l’intérieur, tu as envie d’hurler

– Tu boucles, tu perds de la lucidité

– Les émotions déborde

-Ton mental boucle sur le même truc ou sur pleins de trucs sans se poser…

– Ton corps devient un catalogue de petits bugs : rien de grave, mais rien de normal

C’est comme si l’humidité était entrée dans les murs : ça a l’air stable, mais ça pourrit à l’intérieur. Dans ta gestion du stress professionnel (et perso) c’est important de gérer cette phase pour en sortir rapidement (ou à minima limiter les dégâts).

Beaucoup de monde vit en phase 2 en continu et ses inconvénients. Mais les choses peuvent encore s’aggraver avec la phase 3.


Les 3 phases du stress : phase 3 l’épuisement


Ce soir-là, ce n’est pas moi qui ai vécu la phase 3.
C’est mon père qui me l’a racontée,
lors d’une autre montée des eaux… bien plus grave.
1977. Crue historique.
Les vannes ont souffert, le moulin aussi.
Et lui, il a tenu avec son père. Jour et nuit. Pendant une semaine.
Une semaine de stress intense, sans relâche.
Parce qu’il le fallait.
Et puis un matin…
Plus rien.
Pas de fièvre. Pas de blessure.
Juste un homme couché. Qui ne peut plus se lever.
Le corps a lâché. L’épuisement total.
La fameuse phase 3 était plus que proche.

Mon père avait d’autres soucis à cette époque. Ça n’a pas aidé…
Heureusement, la décrue est venue.

Mais il m’a dit une chose :
Il ne fallait pas que ça dure plus longtemps.
Il a frôlé la phase 3.
Mais certaines personnes n’ont pas cette chance…
Et elles tombent dans l’épuisement…

Ce qui se passe dans ton organisme en phase 3 :
Quand tu restes trop longtemps dans la phase 2, le corps n’a plus rien à donner.
C’est la coupure générale.
Tu veux bouger ? T’y arrives pas.
Tu veux penser ? C’est flou.

Si la phase 3 dure…
… c’est un vrai crash.
(le fameux « burn-out »)
Tu dors beaucoup… Mais le repos ne te repose plus.
Ton système digestif ? En grève.
Tu ne digères ni la nourriture, ni les événements.
Ton cerveau ? Une pâte à crêpe.
Trous noirs, oublis, décisions impossibles.
Larmes au feu rouge.
Colère pour un mot.
T’es à fleur de nerfs… ou vide d’émotions.
Et ce goût amer… de ne plus rien aimer.
Même ce que tu aimais avant.

Et le pire ?
C’est souvent ceux qui donnent le plus qui s’écroulent le plus violemment.
Parce qu’ils ont tenu pour tout le monde… sauf pour eux.

Voilà ce que ça peut donner dans le milieu pro :

– Ce manager, qui étiré entre le haut et le bas depuis des semaines, claque la porte un matin, sans prévenir… ou qui a les mots de trop… Il n’a pas dormi depuis des nuits…
– Cette responsable qui fond en larmes devant un collègue… pour un mail anodin. C’est pas le mail le problème. C’est l’accumulation… Arrêt maladie, elle ne reviendra pas…
– Ce salarié qui enchaîne les petites erreurs, perd ses mots, oublie des choses simples. Son cerveau est flou, son corps en grève… un matin il reste dans son lit toute la journée… devant le regard impuissant de sa compagne.
– Cette cheffe de service en arrêt depuis deux mois. Officiellement pour “fatigue”, mais en vrai, elle a juste tenu trop longtemps sans jamais redescendre. Elle ne reviendra jamais…

Voici l’exemple d’une personne qui est venue me demander de l’aide : Chef de production dans une grosse boîte industrielle, il subit une pression constante depuis des années. Réorganisations, objectifs en cascade, puis un rachat par un groupe où les méthodes tombent d’en haut, hors sol, sans lien avec le terrain. Il tient, encaisse, s’adapte… tout ça malgré un manager toxique qui use les nerfs. Son corps commence à parler : douleurs, troubles digestifs, sommeil haché, crise d’angoisse.
Et un matin, ça lâche. Brutalement. Son cœur le rappelle à l’ordre
Il prend un arrêt (enfin). Il aurait aimé comprendre plus tôt qu’il était en train de cramer doucement, à petit feu… Mais comme beaucoup, il a confondu endurance et résistance. Heureusement, ça va bien mieux aujourd’hui après notre travail ensemble.

Conclusion sur les 3 phases du stress… ou plutôt morale de l’histoire


Avec mon histoire de moulin, et les exemples que je t’ai partagés,
tu as maintenant les bases pour mieux comprendre les 3 phases du stress.

Ce qu’il faut garder en tête, c’est simple :
🔹 On ne passe pas de la phase 1 à la phase 3 en un claquement de doigts.
Souvent, on s’éternise en phase 2, en pensant « je gère ».
Mais c’est précisément là que l’engrenage s’enclenche…

  • 🔹 La vraie clé ? :
  • Apprendre à lire les signes.
  • Ralentir à temps, avant la casse. Développer une gestion du stress avancé (pas une app à la mode ! )
  • Apprendre à ajuster ton stress. Comme la corde d’un arc ou une clôture de champ :
  • ni trop tendue, ni trop molle (👉 j’en parle dans la vidéo sur les vannes, et au passage tu verras la digue du moulin).

Et non, trois semaines à Bali, ça ne règle pas tout ! Ça fait du bien mais quand tu reviens ça se rempli si tu ne mets rien en place.
Ce qu’il faut, c’est une gestion du stress ancrée, rustique, durable.
Un espace pour redescendre, et revenir dans ton rythme à toi, pas celui du monde qui cavale. Avec du bon sens. De l’écoute. Et du vrai.
C’est exactement ce que je peux t’apporter avec :
La lettre Rotofil.

-Ou si tu es courageux avec le conseil de bon sens rural

Parce que non, le stress, ce n’est pas juste “dans la tête” ou “faut penser positif”.
C’est une réponse vivante, une bête interne, qui fait exactement ce qu’elle a appris à faire… depuis les cavernes.

Maintenant, tu connais les 3 phases :
alarme, résistance, épuisement.
Tu as une carte en main.
Mais une carte, sans boussole…
Ça ne sert pas à grand-chose.

C’est pourquoi je t’ai préparé d’autres ressources,
adaptées selon ton propre niveau de stress et tes besoins :
👉 Les 10 principes indispensables pour gérer ton stress professionnel (et perso)
👉 Ma célèbre vidéo sur la clôture… pour une gestion du stress intelligente.

Et bien sûr fouille le site et ma chaine YouTube et tu fais ton marché. Ici c’est un peu comme ces petits restos rustiques et authentiques. Tu goûtes, tu prends ce qui te plaît, et si ce n’est pas à ton goût, pas de souci, il y a plein d’autres adresses. Ce que je propose ici, c’est une invitation : prends seulement ce qui est bon pour toi.


✅ FAQ version bon sens rural sur les 3 phases du stress:

1. C’est quoi les 3 phases du stress exactement ?
C’est comme un cycle de météo dans ton corps :
– Phase d’alarme : ça tonne, tu te mets en alerte (stress aigu, hormones du stress)
– Phase de résistance : tu t’habitues à la pluie, mais t’es trempé jusqu’aux os (stress chronique)
– Phase d’épuisement : tu as plus de bottes, plus de feu, plus d’énergie…

2. C’est grave si je suis souvent en stress aigu ?
Pas forcément, tant que ça redescend vite.
Mais si ton système de réponse au stress tourne H24 comme un tracteur sans huile, là, oui, c’est néfaste. Tu passes en stress chronique, et le corps finit par grincer.

3. Est-ce que la grenouille dans la casserole, c’est une connerie ?
Je n’en sais rien dans les faits et je pense que c’est une légende. Mais c’est une belle image pour comprendre les phases du stress. On peut mourir à petit feu en s’adaptant trop longtemps à une situation stressante chronique.

4. Hans Selye, c’est un gars sérieux ?
Carrément. C’est le papa du concept de syndrome général d’adaptation.
Il a bossé sur le stress aigu, le stress chronique, et sur ce que ça fait à l’organisme, aux hormones, au corps. Un pionnier. Pas un chroniqueur sur une radio ou une émission fade…

5. Est-ce qu’on peut avoir un stress positif ?
Oui. Le stress positif, c’est celui qui te booste, te donne de l’élan.
Le vrai souci, ce n’est pas le stress en soi, c’est quand tu ne redescends jamais, et que tu vis en tension permanente (va voir ma vidéo sur la clôture vu plus haut).


Laissons une petite place au type chiant sur LinkedIn, ou de l’atelier pompeux payé par ta boîte…
Dans un environnement professionnel de plus en plus complexe, il devient essentiel de reconnaître les 3 phases du stress — à savoir la phase d’alarme, la phase de résistance et la phase d’épuisement — telles que décrites dans le modèle de Hans Selye. Identifier les signes précoces du stress aigu permet d’éviter les risques liés au stress chronique, notamment les troubles du sommeil, l’irritabilité, l’affaiblissement du système immunitaire, voire l’épuisement professionnel. Une bonne gestion du stress contribue à une meilleure santé physique et mentale, favorisant ainsi l’adaptation de l’individu face à une situation stressante récurrente. Dans cette optique, il convient d’intégrer des stratégies de régulation pour prévenir les effets néfastes du stress chronique, optimiser la réponse de l’organisme, et améliorer la qualité de vie tant au travail que dans la sphère personnelle.
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Toi aussi tu n’aimes pas cette soupe tiède ? Bienvenue.
Sur ZENIRELAX on parle vrai.
Si tu sens que tu vis en phase 2 depuis trop longtemps,
et que la phase 3 commence à te faire de l’œil (ou à te plomber les reins…).
On peut en parler.
Pas pour cocher une case RSE ou te balancer une app bien-être à la con…
👉 Juste toi et moi.
👉 Du réel. Du vécu. Du bon sens.
👉 Et surtout, des pistes concrètes pour t’aider à reprendre la main.

Ton stress, ce n’est pas une faiblesse.
C’est un signal.
Et il est peut-être temps de l’écouter.


(1) Hans Selye: médecin qui a théorisé le stress dans les années 1930.
C’est lui qui a identifié les 3 grandes phases du stress : alarme, résistance, épuisement. En gros, il a montré que le stress, ce n’est pas juste « être tendu » : c’est une réaction physiologique du corps face à une pression, avec des étapes précises. Il ne t’aide pas à gérer les émotions, mais il t’aide à comprendre ce qui se passe dedans. Et ça, c’est déjà un bon début pour éviter de cramer.

(2) La matrice CINÉ: La matrice CINÉ est un modèle développé par la neuroscientifique Sonia Lupien pour expliquer les facteurs psychologiques qui déclenchent une réponse de stress chez l’être humain. Ce modèle repose sur quatre éléments clés, identifiés par l’acronyme CINÉ :

(3)Les 3 grandes réactions au stress:

Le système nerveux réagit face au stress par des mécanismes de survie automatique, souvent inconscients. On distingue trois grandes réponses :

🥊 Fight (combat)

But : faire face, reprendre le contrôle par l’action ou la confrontation.
Type de contrôle : élevé (on tente de reprendre la main sur la situation).

Exemple : un manager hausse le ton pour reprendre le pouvoir dans une réunion houleuse.

🏃 Flight (fuite)

But : éviter le danger, s’éloigner de la source de stress.
Comportement : fuite physique ou mentale, distraction, repli, évitement, hyperactivité.
Type de contrôle : moyen (stratégie de contournement, mais on garde un certain pilotage).

Exemple : un salarié se réfugie dans des tâches secondaires ou sort fumer pour éviter un conflit.

🧊 Freeze (figement)

But : se faire oublier, survivre en se mettant en veille.
Comportement : paralysie, mutisme, trou noir, immobilité apparente, sensation de « plus être là ».
Type de contrôle : faible (incapacité à réagir, cerveau figé).

Exemple : une personne reçoit une remarque humiliante en réunion et reste sans voix, sans réaction.