Pareto, Ricardo et Beaujolais Nouveau : Trouve ton 80/20 pour cartonner au boulot
Si tu penses que les économistes ne sont bons qu’à sortir des formules incompréhensibles, détrompe-toi !
Entre les vignes du Beaujolais, le commerce de draps anglais et tes propres objectifs professionnels, leurs théories peuvent t’aider à y voir plus clair.
Dans cet article, embarque avec Pareto, Ricardo, et une bonne dose de bon sens paysan pour transformer ton quotidien professionnel.
Nota: Cet article est plutôt pour les indépendants, entrepreneurs et dirigeants de TPE… Manageurs ou salariés, tu peux lire aussi, mais il sera plus difficile pour toi d’appliquer tout ça, sauf si tu as de la liberté dans tes missions.
Pareto : La magie du 80/20
Vilfredo Pareto, économiste italien du XIXᵉ siècle, a posé une théorie qui traverse les siècles : 80 % des résultats proviennent de 20 % des efforts. Ce qu’on appelle aussi la loi des 80/20.
C’est une loi universelle :
- 20 % de tes clients génèrent bien souvent 80 % de ton CA.
- 20 % des tâches que tu fais chaque jour produisent certainement 80 % de tes résultats.
- Et dans une vigne, 20 % des parcelles donnent 80 % des meilleures bouteilles (je plaisante ou pas… ami vigneron si tu passes par là ajoute un commentaire pour confirmer ou infirmer, moi je l’ai constaté sur mes pieds de tomates…).
Ce que ça veut dire pour toi ?
Tu n’es pas obligé de tout faire à fond. Il suffit de trouver ces fameux 20 % qui comptent vraiment et de concentrer ton énergie dessus.
Pareto en bref, c’est trouver où miser gros pour maximiser tes résultats.
Ricardo : L’économie appliquée au vin et au textile
Bien avant Pareto, il y avait David Ricardo, économiste passionné par le commerce international. Sa spécialité ? Les avantages comparatifs. Et là, je t’arrête tout de suite : ce n’est pas une notion barbante, mais un principe qui touche au vin et à ton boulot !
L’exemple parfait de Ricardo :
- Le Portugal : génial pour produire du vin grâce à son climat et son terroir.
- L’Angleterre : pas top pour la vigne, mais une vraie machine à produire des draps.
Ricardo explique que chacun devrait se concentrer sur ce qu’il fait de mieux (ou plutôt, ce dans quoi il est le plus efficace comparativement) :
- Le Portugal produit du vin,
- L’Angleterre fabrique des draps,
- Et tout le monde échange dans une harmonie productive.
Team Pareto ou Ricardo : À toi de choisir
Alors, qui est le boss ? Pareto, avec sa loi universelle, ou Ricardo, avec ses idées concrètes d’échanges gagnant-gagnant ? Perso, j’ai une petite préférence pour Ricardo. Mais avoue que Pareto, avec son obsession pour la répartition, reste ultra pertinent pour notre quotidien.
Astuce : Combine les deux ! Identifie tes 20 % d’activités aux meilleurs résultats (merci Pareto) et spécialise-toi dans ce que tu fais de mieux (clin d’œil à Ricardo). Résultat ? Tu bosses moins, mais mieux OU plus, pour encore beaucoup plus de résultats, sur ces 20%. J’ai constaté que les types qui te vendent le Pareto ont un poil dans la main. Imagine, si comme moi tu es un bosseur, ET si tu mets toute ton énergie sur tes 20% !
Et le beaujolais ET ton boulot dans tout ça ?
Passons à un sujet sérieux : le beaujolais nouveau : Une stratégie à 80/20 ?
Plutôt que de viser un produit complexe ou d’élite, les producteurs se concentrent sur l’expérience conviviale et festive du vin. 20 % d’efforts marketing suffisent pour créer 80 % d’impact commercial, car le beaujolais nouveau s’appuie sur son image : accessible, rapide, et festif. Et au passage ça fait de la pub pour tous les autres vins du secteur (plus chers et meilleurs).
80 % des résultats viennent de 20 % des efforts.
Le beaujolais nouveau, c’est un vin produit rapidement, sans passer des années en cave, ni chercher une perfection millimétrée comme les grands crus. Pourtant, il rapporte gros. Une majorité des bouteilles sont vendues dès leur sortie, avec une énorme couverture médiatique et marketing. Le résultat ? Des ventes rapides et massives grâce à une production optimisée.
Plus sérieusement, revenons à ton boulot.
Comment appliquer Pareto et Ricardo dans ton boulot ?
Ces deux-là ont des leçons en or pour booster ta productivité (et ton CA si tu es à ton compte). Pose-toi ces questions :
- Quels sont les 20 % de tâches qui te rapportent le plus de résultats ?
(Fais une liste honnête, tu verras, c’est souvent moins que ce que tu pensais.) - Dans quoi es-tu le meilleur comparé aux autres et ou c’est fluide pour toi ?
- Comment déléguer, simplifier ou abandonner les tâches qui bouffent ton énergie ?
Une fois que tu as répondu à ça, tu seras déjà plus léger. Et si tu veux vraiment aller loin, je te recommande une bonne session ROTOFIL avec moi, pour clarifier tout ça pour toi (ou en plus soft tu as le pack Elagage).
FAQ
Q : Pareto, c’est quoi déjà ?
A : Le gars qui a dit que 20 % de ton boulot produit 80 % des résultats (et de ton CA). Le reste, c’est souvent du vent. Le seul qui te dit pas « Travailler plus pour gagner plus » mais « travailler moins pour gagner plus ».
Q : Et Ricardo, il sert à quoi ?
A : À te rappeler que tu n’as pas besoin de tout faire tout seul. Spécialise-toi, et échange avec les autres. Concentre toi où tu es bon.
Q : Comment trouver mes 20 % ?
A : Observe : quels activité, tâches ou projets te rapportent vraiment le plus de résultats ? Une fois que tu sais, optimise !
Q : Ricardo aurait-il aimé le beaujolais nouveau ?
A : Il aurait sûrement salué l’idée de spécialisation régionale, mais il aurait peut-être préféré un porto bien vieilli…
Prochain article : « Pourquoi Adam Smith aurait adoré l’économie du Beaujolais ? ». Non je plaisante, par contre prépare toi à : « La Main invisible dans ton quotidien pro : Pourquoi Adam Smith continue de nous hanter ».