Gérer son stress au travail: le guide version Bon sens rural
« Je suis trop stressé au boulot ! Que faire ? ».
Voilà une question que j’ai entendue des dizaines de fois, et où il est toujours aussi difficile de répondre malgré les années…
Que ce soit des salariés, managers, entrepreneurs, dirigeants, indépendants…
Avec le temps, j’ai accumulé de nombreux principes de bon sens rural, qui ont aidé de nombreuses personnes. Je t’en partage 10 dans cet article. Ils souvent plus efficaces que de longues explications…
(Je partage d’autres de ces principes dans le pack E.L.A.G.A.G.E).
Sans plus tarder, on rentre dans le vif du sujet ! Découvrons ensemble ces 10 principes de bon sens rural, qui vont vraiment t’aider à gérer ton stress au travail.
(Attention ici pas de conseils fades et bateaux, comme ça pullule sur le web. Si tu préfères le mainstream, tu n’es pas au bon endroit, d’autres font ça mieux que moi 😉 Si tu aimes une approche authentique et directe, la suite va te plaire).
Bonne lecture.
Principe 1: “Tu es chef de ta soupe”
On va être clairs tout de suite : personne ne sait mieux que toi ce dont tu as besoin pour gérer ton stress au travail. En effet, de nombreuses variables vont faire qu’il n’existe pas une solution « générique » qui fonctionne pour tous. De nombreux éléments sont donc à prendre en compte face au stress professionnel:
- ton lieu et tes conditions de travail
- tes relations professionnelles
- ta position (manager, salarié, à ton compte ou pas, dirigeant…)
- ton type de missions (stratégie, exécution, management, création, structuration, polyvalence, expertise, haute expertise…)
- ta personnalité (certains d’entre nous gèrent mieux la pression dans certaines situations que d’autres et vice versa…)
- ta situation personnelle (si ça se passe plutôt bien ou pas dans ton job…)
- Ton équilibre vie perso/vie pro… (et oui, ce qui se passe autour du boulot a aussi une influence…).
- les facteurs de stress généraux et spécifiques
- ton niveau de responsabilité
- etc…
(Si tu aimes les trucs pointus, tu peux aller plus loin en creusant les travaux de ce bon vieux KARASEK. Attention c’est du costaud à lire).
Avec toutes ces variantes, mon premier conseil ne pouvait être que le suivant : tu es chef de ta soupe !
Cette expression me vient de mon grand-père. Je revois encore son regard intense, répétant cette phrase de mes 10 ans jusqu’à son lit de mort. Il en connaissait un rayon sur le stress professionnel – militaire dans des zones dangereuses à l’étranger, il avait frôlé la mort plusieurs fois. Et c’est justement pour ça que ses paroles ont toujours résonné en moi : « Tu es le mieux placé pour régler tes propres problèmes… tu es chef de soupe ».
Avec la gestion du stress au boulot, c’est pareil. Ce qui fonctionne pour certains ne te conviendra pas forcément. C’est à toi de bâtir ta propre méthode. Bref, tu es le chef de ta soupe : tu choisis ce que tu y mets, et tu ajustes selon tes besoins. Prends le temps d’expérimenter, de t’informer, de te former auprès de ceux qui savent, mais souviens-toi qu’au final, c’est toi qui décideras de ce qui marche pour toi. Et bien souvent, si un truc ne marche pas, c’est pas toi le problème !
Dans la suite de cet article, je partage avec toi plusieurs principes pratiques pour gérer le stress au travail. Mais tu l’auras compris, c’est à toi de piocher, mettre à la benne, tester, et adapter pour vraiment trouver ce qui te correspond.
Principe 2. Protège ton champ : ne laisse pas le boulot envahir ta vie.
Petite anecdote pour introduire ce principe.
Dans nos campagnes, il y a un phénomène qui en dit long sur la gestion des limites. Avec le temps, certains agriculteurs grignotent petit à petit les parcelles voisines, déplaçant discrètement leurs labours vers les limites de leur champ, voire empiétant sur les fossés ou le terrain d’à côté. Récemment, dans ma résidence de campagne, j’ai même dû rappeler à un agriculteur que, sans en avoir l’air, il se mettait à labourer un coin de mon terrain !
Pourquoi je te raconte ça ? Parce que ce phénomène, tu le retrouves aussi dans le stress professionnel. Peu à peu, sans qu’on s’en rende vraiment compte, le travail commence à mordre sur notre vie personnelle, envahissant nos soirées, nos week-ends, nos pensées. Et si tu ne poses pas rapidement des limites claires, il ne restera plus rien de ton champ de repos.
La première étape pour gérer ton stress pro, c’est de tracer cette ligne nette entre boulot et vie perso, comme celle entre deux parcelles. Sinon, à force d’empiéter, le travail finit par occuper tout l’espace…
Comment voir si ta limite est en train d’être labourée par ton boulot ? Quelques exemples:
- tu commences à ramener tes soucis à la maison… ça tourne dans ta tête…
- tes nuits sont gâchées par des troubles du sommeil liés au boulot…
- à la maison tu es là, sans être là, ou tu t’énerves pour un rien (souvent contre ta famille…)
- tu ramènes souvent des dossiers, où si tu es à ton compte tu bosses, plus que de raison…
- le corps parle…
- etc…
Comme le fermier qui clôture son champ, délimite tes frontières. Si tu te laisses envahir par ta boîte mail, tes applis pros, les appels, les projets, tu vas fléchir sous la pression à la longue. Il peut même y’avoir une accoutumance insidieuse… Savoir gérer son stress au travail, c’est aussi savoir quand couper.
Un fermier, sais aussi que c’est pas toujours la météo qui fout tout en l’air, c’est parfois ta mauvaise organisation, ton manque d’affirmation ou un perfectionnisme excessif, qui font que le boulot empiète plus que de raison…. Soit lucide sur la responsabilité du débordement:
- Certes ça peut venir de l’entreprise, des collègues, de la surcharge, de ta boîte…
- Mais souvent les responsabilités sont partagées… on se laisse inconsciemment piétiner. C’est ici qu’un travail avec le shadow work (ton fumier intérieur) est souvent un atout.
Bref, laisse la boîte mail, les dossiers et le téléphone se reposer : déconnecte pour mieux repartir.
Tu veux vraiment savoir comment aggraver ton stress au travail ?
- Ne jamais t’arrêter de checker ta boîte mail (pose un nombre limite de consultations par jour)
- Tu laisses ton smartphone te dicter ta journée… les ravageurs de l’attention et de la concentration sont là…
- Tu te laisses envahir, tu deviens le « yes man » du service ou de tes clients…
- Tu choisis mal où tu mets ton énergie… et tu ne l’entretiens pas…
- Etc… (pas de panique la suite de l’article va t’aider).
Comme un champ, où les cycles de repos des sols sont vitaux, toi aussi, tu as besoin de déconnecter.
Quand j’étais cadre, j’ai sous-estimé l’importance de cette ligne boulot/repos… Maintenant que je suis entrepreneur, c’est aussi un challenge de tous les jours. La ligne est si vite dépassée et parfois de façon subtile… même avec de l’expérience…
Principe 3. Bien connaitre ton terreau.
Ici nous allons faire plus court, car ce principe revient un petit peu à ce que j’ai développé plus haut: à savoir que le stress va varier en fonction de nombreux facteurs pour tout un chacun:
- ton lieu et tes conditions de travail
- tes relations professionnelles
- ta position (manager, salarié, à son compte ou pas, dirigeant…)
- ton type de missions (stratégiques, exécution, management, création, structuration, polyvalence, expertise…)
- ta personnalité (certains d’entre nous gèrent mieux la pression dans certaines situations que d’autres et vice versa…)
- ton hygiène de vie et si tu utilises des méthodes de relaxation
- ta situation personnelle (si ça se passe plutôt bien ou pas dans ton job…)
- ton équilibre vie perso/vie pro… (et oui, ce qui se passe autour du boulot a aussi une influence…).
- les facteurs de stress généraux et spécifiques
- etc…
Un ancien de mon village, au sujet des caprices de la rivière proche disait souvent: « tu sais c’est pas toujours la météo qui fout tout en l’air, c’est souvent le reste ». Dans cette phrase pleine de sagesse, il essayait de me faire comprendre que les crues ou sécheresses, ne venaient pas forcément que de la pluie… Le mauvais entretien des rivières, les mauvaises politiques sur les haies ou encore les barrages, faisait que la rivière était perturbée.
Pour le stress professionnel, c’est un peu la même chose… Beaucoup de gens se contentent de regarder la météo… De rester en surface… Avec des phrases du genre:
- « je suis stressé, c’est la ***** au boulot… »
- « Trop de choses à faire… je suis débordé »
- « Je pense trop »
- « Heureusement qu’il y a le week-end… »
- « un peu de sport et de yoga et c’est réglé… »
- « je vais changer de boulot… ça sera mieux ailleurs »
- « c’est la faute de X ou Y, à cause de D et Z, car il y’a E et U… »
- » Un petit anxiolytique ou somnifère et hop ça repart… »
Mais c’est souvent plus compliqué, comme pour la rivière. Tu ne peux pas rester en surface…
Prends donc le temps de voir d’où vient ton stress professionnel. Et ne t’arrête pas aux premiers nuages du genre: le manque de reconnaissance, des relations pros compliquées, une surcharge, c’est l’automne, c’est passager… c’est souvent bien plus subtil.
Une fois que tu as mis le doigt dessus, tu peux agir. Attention il n’y a rarement qu’un seul facteur. Les sources de stress au travail sont comme les mauvaises herbes : si tu les laisses, elles envahissent le reste et ont tendance à s’entrelacer pour se renforcer… Certaines sont plus dures à repérer que d’autres (et à traiter)…
Si tu sens que tu es envahi, mais que tu ne sais pas trop d’où ça vient ou par où commencer, n’hésite pas également à te faire aider. On peut en discuter dans le conseil de bon sens rural de Fabien.
Principe 4. Celui qui tient l’outil est plus important que les outils.
Celui- là est très important ! Mais avant petit retour en arrière sur l’origine de ce principe…
Mon père est un super bricoleur ; il a travaillé pendant des années dans le bâtiment et manie les outils comme personne. Mais les rares fois où il m’a embarqué avec lui, ça a été… un vrai calvaire.
Je me souviens d’un moment en particulier : chacun de nous avait un marteau, et on devait planter des clous. Mon père, d’un geste assuré, les enfonçait bien droit, sans effort. Moi ? Je galérais, j’étais lent, et la moitié des clous finissaient tordus.
Finalement, il m’a expliqué que mon problème, ce n’était pas tant le marteau que la manière dont je le tenais. Il a insisté sur un truc que je n’aurais pas imaginé : ma concentration, mon énergie, et même ma motivation faisait toute la différence.
Où je veux en venir avec cette histoire tu dois te demander ?
C’est que c’est la même chose avec le stress professionnel. Souvent on essaie de faire des choses avec une énergie de m**** une motivation de m**** ou encore une volonté et une concentration au ras des pâquerettes.
Eh bien, toi aussi. Si tu laisses ton corps, ton esprit et ton cœur sombrer, tu auras beau multiplier des actions pour gérer ton stress… ça sera moins efficace. Que se soit des actions de gestion du stress directement ou sur les éléments à résoudre qui génère ton stress.
Essayer de résoudre plus de problèmes, te dépasser, essayer de nouveaux outils ou techniques, améliorer tes relations… pour tout ça tu vas trouver des tonnes de « Comment » mais ce qui fait la différence c’est surtout ton énergie, ton état d’esprit, ta motivation, ta personnalité et plein d’autres trucs, au-delà des outils, qui feront la différence.
Un exemple connue: les « softs skills » et « hard skills »:
Le monde du travail est de plus en plus exigeant. Il demande de plus en plus de se dépasser, que tu sois à ton compte ou pas. Une solution peut donc être de se former soi-même (oui n’attend pas trop des pouvoirs publics, ton boss ou je ne sais qui pour ça…).Certaines personnes ont cette curiosité de se former et c’est déjà un bon début. Mais elles accumulent de façon compulsive des “soft skills” et “hards skills”…Sans prendre soin de l’énergie avec laquelle elles vont les utiliser (si elles le font, la procrastination est un autre sujet..)
Où je veux en venir ?
Prendre soin de son esprit, de ton corps et de tes émotions, c’est primordial. L’énergie avec laquelle tu utilises les outils et compétences ensuite n’a plus rien à voir ! Sinon, tu peux ESSAYER les meilleurs outils du monde… tu les utiliseras avec une mauvaise énergie… et ça sera moins efficace ou ça peut générer une antitélie…
J’en ai fait les frais dans ma carrière. Bref, si je m’étais davantage occupé de moi plus que des outils, j’aurais évité bien du stress et des problèmes à mes débuts…
Voici quelques tuyaux, en vrac, pour cultiver tout ça (ET réduire ton stress de façon très significative):
- Limite la malbouffe (au boulot et en dehors)
- Laisse les ragots et n’y prends pas parti
- Limite le café
- respecte ton sommeil
- Fais de l’exercice physique (dans les 4 dimensions: force, souplesse, intensité, endurance).
- Exprime tes besoins avec diplomatie (mais exprime !)
- Ne reste pas enfermé, prend l’air !
- Travaille ton attention et ton focus
- Désintoxique-toi des écrans, réseaux sociaux, jeux de smartphones et autres conneries du genre…
- Enlève les mauvaises habitudes avant de vouloir en ajouter de bonnes
- Ecoute tes émotions (même si tu es un homme)
- Prend le temps de planifier avant de bourriner… ou si tu es dans l’autre profil, bourrine au lieu de te perdre dans les plans (choisis ton camp).
- Change ton boulot, si c’est devenu trop toxique et que tu n’as pas pu régler ça en avant ce dernier recours… Du boulot tu peux toujours en retrouver, à condition de ne pas avoir longtemps attendu… au risque d’endommager celui qui tient les outils (toi).
- Etc.. et lis la suite de cet article pour t’aider également…
Encore une fois, je ne te connais pas (toi qui lit tout ça avec attention). Si tu veux creuser TON CAS PERSONEL, rendez-vous dans le conseil de bon sens rural ou le pack ÉLAGAGE.
Principe 5: Ne fais pas le mouton au milieu des moutons.
Un autre principe que j’aime beaucoup… mais que je vois trop souvent non respecté… Pourtant ça peut vraiment être un sacré plus pour gérer son stress au travail.
Ce principe me vient des moutons. Quand j’étais enfant, derrière notre maison, qui était un ancien moulin entre deux rivières, on avait un petit troupeau. Je ne compte plus le nombre de fois où un mouton, par on ne sait quel miracle, décidait de traverser l’une des rivières. Et là, comme un effet d’entraînement, tout le troupeau se jetait à l’eau après lui ! Je te laisse imaginer le nombre de fois où on a dû les repêcher un par un. Heureusement, aucun mouton n’a fini noyé, mais l’effort pour tous les sortir m’a marqué.
Et pourquoi cette histoire de moutons ? Parce que le stress au travail fonctionne de manière similaire. Quand une personne est stressée dans une équipe, ça peut se diffuser vite, attirant les autres dans un même état. Dans mes ateliers, je suis souvent frappé de voir à quel point le stress d’une personne ou d’un groupe, d’un manager ou d’un associé, peut rapidement « contaminer » tout le monde. On se croit souvent protégé, mais comme des éponges, on absorbe sans même s’en rendre compte.
Alors, sois vigilant : protège-toi du stress des autres autant que possible (tu en déjà assez du tien!). Même si tu arrives à en bloquer une bonne partie, il y a toujours des fuites. On connaît tous ce collègue, ce supérieur, cet associé… qui déverse son stress au quotidien. Évite de traverser la rivière à sa suite : tu gagneras en calme et en efficacité.
(Petit cas particulier pour les entrepreneures et dirigeants: n’écoute pas le mouton qui te vend la dernière méthode miracle générique et urgente pour sauver ou améliorer ta boite… tu auras moins de stress… il ne te connaît même pas toi et ta boite…).
Plus largement, ne te perd pas ton temps avec les préoccupations de troupeaux. Garde le cap. Tu connais ces gens qui passent plus de temps à râler et à se plaindre qu’à bosser ? Ne deviens pas comme eux. Les ragots, les actus, les rumeurs, les conneries de la machine à café, les fausses bonnes idées, tout ça t’éloigne de l’essentiel. Reste FOCUS.
Au passage, pour t’aider à ne pas devenir un mouton, ton attention ET ton focus sont de gros alliés. L’attention et le focus sont l’or de demain (et déjà d’aujourd’hui !. J’en parle encore et encore dans le pack ÉLAGAGE).
Principe 6. Ne laisse pas le chancre coloré s’installer… (avec le stress au travail, rien ne vaut la prévention…)
Ce conseil est simple, et une nouvelle fois, petite tranche de vie dans le passé, pour te l’expliquer…
» 8h00: Je ne m’attendais pas à ce que ma journée commence ainsi !
Ce matin, alors que les premiers rayons du soleil tentaient timidement de percer à travers les rideaux de ma chambre, un bruit étrange et déchirant m’a arraché à mon sommeil.
J’ai ouvert les yeux, le cœur battant, me demandant si j’avais rêvé.
Mais non, le bruit continuait, un grondement sourd et inquiétant qui semblait venir de juste à côté de la maison de village de mon grand-père
Je me suis levé d’un bond, les pieds nus à peine posés sur le vieux plancher, et j’ai couru vers la fenêtre.
De là, j’ai vu une scène qui m’a coupé le souffle. Des hommes en gilets orange de la DDE, étaient en train de couper le vieux platane, qui se tenait fièrement sur la placette à proximité.
Cet arbre, c’était comme un membre de ma famille. Je l’ai vu chaque jour de vacances chez mon papi. Je me souviens même de mon grand-père, me racontant ses propres souvenirs liés à cet arbre (la guerre, les élections, le remembrement, les fêtes de villages, les générations d’enfants jouant…).
Je me sentais impuissant, les larmes montant aux yeux, en regardant ces hommes détruire en quelques minutes ce que la nature avait mis des décennies à construire. Je ne comprenais pas.
Pourquoi aujourd’hui ? Pourquoi cet arbre ? Dans un élan de désespoir, je suis descendu en courant, les pieds à peine dans mes chaussures.
Papi était déjà dehors, les bras croisés, le regard triste mais résigné.Je me suis précipité : « Pourquoi ils font ça, papi ?
Sa réponse: « c’est le chancre coloré Fabien ».
Cet enfant, tu l’as compris, c’était moi…On n’y reviendra un peu bas sur ce foutu chancre coloré.
Avec le stress professionnel, c’est souvent la même chose. Souvent, les personnes touchées par ce fléau sont dans des sables mouvants. Elles pourraient s’en extraire rapidement, mais elles attendent pour de mauvaises raisons…
(c’est normal, c’est le biais de normalité qui fait des ravages dans notre société: l’être humain a tendance à faire l’autruche et se réveiller trop tard, un exemple très connu est le burn-out… ).
C’est comme ce platane de mon enfance, à l’arrivée du chancre coloré, dans les années 2000, dans le village de mon grand-père (Cassagnabère-Tournas).En 2006, les platanes du Sud-Ouest ont commencé à être frappés par une étrange maladie…A l’époque, beaucoup de monde minimise le problème…
Et pourtant, le champignon microscopique à l’origine de ce fléau (le chancre coloré), a ensuite décimé plus de 30 000 platanes… C’est la même chose avec un quotidien professionnel trop stressant (qui vire en stress chronique…).
Tous les jours des personnes coulent en ayant, trop longtemps, sous-estimé le « champignon professionnel » et ses « spores » (stress, surcharge, pression, fatigue, désorganisation, dispersion, complexité, problèmes relationnels…).
Tout ça se termine avec des Burn-Out, Arrêt maladie, faillite, Bore-Out… mais aussi avec des impacts sur le couple, les enfants et bien sûr sur les carrières professionnelles… Ces spores commencent à attaquer ton quotidien professionnel et s’installent progressivement , en affaiblissant ta clarté, ta sérénité et ton efficacité. Comme le platane, il est de plus en plus difficile de continuer à pousser avec toutes ces spores…
Bref, si tu lis toujours tout ça et c’est très courageux, je veux te faire prendre conscience, que tu es peut-être comme le platane de mon enfance en ce moment. Tu te dis ça va le stress je gère ou ça ira mieux plus tard. Regarde bien si une part de toi ne met pas sous le tapis… C’est plus facile de gérer en amont, qu’en aval. La prévention, en gestion du stress professionnel, c’est le graal.
D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si dans les 3 niveaux de prévention des RPS, 2 sont en amont… (et pas en aval).
Tout l’enjeu est de trouver ton bon curseur entre bon stress et mauvais stress… entre gérer son stress et prévention… On peut en discuter en toute authenticité.
Principe 7: Ta boite à outils « FACOM » antistress 🧰
Le monde du travail devient de plus en plus instable et stressant. Le CDI n’est plus aussi sécurisé, les retraites deviennent fragiles, le niveau d’exigence envers les salariés (cadres et non-cadres) est de plus en plus élevé. Avec pour cerise sur le gâteau les risques psychosociaux.
Côté entrepreneurs, indépendants et dirigeants, ce n’est pas mieux… la conjoncture économique et sociale, la concurrence, l’inflation réglementaire et d’autres éléments font monter aussi le stress.
Ajoutons à cela les « problèmes d’égos » et « les relations de travail compliquées… », qui pimentent le jeu…
Dans ce climat, tu vas avoir besoin d’une bonne caisse FACOM, remplie d’outils antistress. Pourquoi cette image ? Parce qu’à la campagne, la caisse à outils FACOM, c’est le Graal ! Solides, sans fioritures, ces outils durent et font le job sans faillir, peu importe la situation. Et c’est exactement ce qu’il te faut pour gérer le stress au travail : des techniques robustes et fiables, sur lesquelles tu pourras compter. Quelques exemples:
- Gestion des priorités : Distingue l’essentiel de l’accessoire. Ex: la veille, prends 5 minutes pour identifier tes trois tâches critiques. C’est ce qui t’évitera de te disperser et de finir la journée sans avoir avancé sur l’essentiel. Fait attention à la loi de PARKISON.
- Hygiène de vie : Ton énergie et ta résistance passent par une alimentation équilibrée, un bon sommeil et de l’activité physique en 4 dimensions. Ça semble évident, mais c’est la base pour tenir la distance !
- Gestion du temps : Au lieu de vivre dans un rush permanent, impose-toi des plages de travail concentré. Ex: avec la méthode Pomodoro (25 minutes de focus, 5 de pause). Développe-t-on également ton FOCUS, ta concentration, ta prise de décision, la mesure de ton travail…
- Prise de recul : Par exemple, le vendredi après-midi, fais un bilan de ta semaine. Note tes trois plus grosses avancées et les freins rencontrés. Ce moment de réflexion t’évitera l’effet « roue de hamster » et t’aidera à garder la vue d’ensemble. Et si tu identifies un truc qui bloque dans ton quotidien pro, essaye ma checklist allume feu anti procrastination.
- Développe ton expertise : Plus tu gagnes en compétence, plus tu deviens indispensable. Entraîne-toi à devenir la personne de référence sur un sujet clé. Ça rassure et diminue le stress quand on sait qu’on a une vraie valeur à offrir, que ce soit pour son entreprise ou ses clients.
- Deviens polyvalent rapidement : Aujourd’hui, savoir jongler entre plusieurs compétences est un atout. Commence par deux domaines liés (gestion de projet et marketing, par exemple), et continue d’ajouter des flèches à ton carquois : ça te donne une agilité qui rassure dans n’importe quelle situation.
- Maîtrise des outils de gestion du stress :
- Identification : Apprends à repérer les premiers signes de stress. Ça peut être de petites tensions dans le corps, ou une baisse de patience. Prends l’habitude de scanner ton corps régulièrement : il est souvent plus honnête que la tête !
- Maîtrise des techniques de base : Choisis-en deux ou trois comme la relaxation guidée, la sophrologie, des techniques de respiration ou le yoga. Ils sont accessibles et rapidement efficaces pour apaiser les tensions.
- Travail en profondeur : Au-delà de l’instantané, tu peux chercher à traiter le fond du stress. Par exemple, une réflexion plus profonde sur ce qui te cause vraiment du stress.
- Sois un as de la productivité et du rotofil. Au lieu d’ajouter toujours plus de tâches, supprime ce qui n’a pas de vrai impact. Travaille d’abord sur l’essentiel, affine tes priorités, et libère du temps pour ce qui compte.
- Deviens antifragile : La résilience c’est bien, mais l’antifragilité, c’est mieux. Apprends à évoluer avec le stress, en en faisant un tremplin. Travaille régulièrement sur des compétences immuables (la communication, le leadership, la stratégie) qui t’apportent sécurité et adaptabilité à long terme.
Au passage, n’attend pas tout ça de l’extérieur, c’est à toi de te prendre en main:
- Votre employeur ne vous aidera pas (ou peu) :
- « vous êtes remplaçable »
- « il a d’autres chats à fouetter pour survivre à la conjoncture économique ».
- « il n’a pas le temps, ni assez de conscience, ou ni assez de budget pour bien faire les choses dans ce domaine… » (C’est pour cela que je suis sceptique face à beaucoup de bla-bla règlementaire sur la QVCT).
- Si tu es à ton compte, tu sais que tu dois te débrouiller seul de toute façon… Peut-être que tu te dis « je vais faire appel à un pro », bonne idée, mais assures toi qu’il a dépassé l’approche fil vert sur le bouton vert.
Et pour finir sur ce principe, on peut remplir ensemble ta caisse FACOM antistress.
Principe 8. Maitrise l’art du Rotofil
J’ai rapidement parlé un peu plus haut de ce principe…
L’art du rotofil c’est un principe très difficile pour l’Occidental moyen: « enlever avant d’ajouter ».
C’est apprendre à tailler l’essentiel sans t’encombrer du superflu. Il peut s’appliquer dans de nombreux domaines de ta vie (mais ce n’est pas l’objet de l’article).
Dans le cadre du stress professionnel, ça consiste à éliminer un maximum de choses qui encombre l’esprit et disperse ton énergie.
Quelques exemples:
- Plutôt que de multiplier les outils, techniques, approches en gestion du stress ou autres domaines pro ,l’art du rotofil t’invite à sélectionner le Pareto pour toi.
- Un bon rotofil « mental » et « émotionnel » passe aussi par la fermeture de ces boucles ouvertes, qui siphonnent ton attention comme des projets non aboutis, des tâches en suspens, des conflits relationnels laissés en friche…
- Tu peux aussi tailler dans le réel, en simplifiant ton quotidien professionnel – que ce soit dans les outils, les déplacements, ou même le nombre d’interactions.
- ça peut être également cette vigilance, quand tu veux faire rentrer un truc dans ton quotidien pro de faire sortir autre chose (ton vase n’est pas extensible pour reprendre la célèbre métaphore).
- Cela peut passer aussi par « rotofiler » certaines interprétations des faits, erronées ou toxiques qui te sont propres (on a tous nos lunettes sur la réalité… mais les verres sont parfois sales).
- Bref tu libères de l’espace pour te concentrer sur ce qui compte vraiment. C’est un retour à l’essentiel, qui remet en avant l’efficacité, la simplicité et la tranquillité.
Il y a bien d’autres exemples… mais tu as compris l’idée, dans ton quotidien pro (et perso), quand tu veux ajouter regardes d’abord s’il ne faut pas plutôt enlever… C’est un état d’esprit à cultiver tout en gardant de la nuance bien-sûr.
Tu n’es pas convaincu par tout ça ?:
- Repense à la sensation agréable quand tu as terminé de tondre et de Rotofiler ton terrain… qui était envahi par les mauvaises herbes…
- Ou repense à la sensation de satisfaction après un bon nettoyage de printemps dans ta maison, ton garage…
(Et si tu veux passer à l’action pour déblayer ton quotidien pro, tu as la session R.O.T.O.F.I.L).
Principe 9: la foudre ne tombe pas que chez le voisin…
C’est reparti pour une nouvelle histoire… elle t’aidera à retenir ce principe:
Un vendredi comme un autre…
En fin d’après-midi, ma tante, secrétaire médicale dans une petite commune, s’occupait de la paperasse dans son bureau un peu vieillot…
Ce jour-là, l’air était lourd, saturé de cette odeur d’orage qui précède la pluie, avec des nuages sombres qui s’amoncelaient au-dessus des arbres. Rien d’inhabituel, en somme, juste une fin d’été orageuse…
Tout à coup, un éclair a frappé le platane juste à côté de sa fenêtre, dans un fracas assourdissant. La décharge a secoué tout le bâtiment et, dans la confusion, ma tante s’est retrouvée projetée en arrière, littéralement en vol plané au milieu de son bureau !
Sur le moment, elle n’a pas bien compris ce qui lui arrivait, un peu sonnée, entourée de dossiers envolés comme des feuilles mortes autour d’elle. Heureusement, elle s’en est tirée avec quelques bleus et un choc certain – mais elle n’a jamais oublié cette journée…
Depuis, ce jour où la foudre lui a rappelé que tout peut changer en un éclair, elle raconte souvent cet épisode comme un signe du destin, une piqûre de rappel de la nature elle-même, toujours prête à nous surprendre. Et surtout, que ça n’arrive pas toujours qu’aux autres…
Le stress professionnel peut frapper soudainement, comme la foudre qui, en un instant, rappelle à quel point tout peut basculer. On aimerait croire que les grandes crises n’arrivent qu’aux autres, mais il suffit d’une réorganisation inattendue, d’une perte de client stratégique, d’un licenciement ou même d’un événement personnel – un deuil, une maladie – pour que l’équilibre se brise. Ces moments imprévisibles, appelés par Nassim Taleb des « cygnes noirs », arrivent sans prévenir et peuvent bouleverser nos carrières et nos vies.
Mais alors, comment préparer son esprit et ses ressources pour affronter ces secousses ?
À mes yeux, tu dois adopter une approche proactive pour renforcer ta résilience et ta « préparation au pire ». Cela ne veut pas dire de prévoir l’imprévisible dans ses moindres détails, mais d’avoir en tête une stratégie de secours, un plan pour s’adapter et rebondir lorsque les circonstances l’exigent. Cela demande d’être dans une posture de progression et d’évaluation régulière, pour ne jamais se retrouver bloqué ou surpris, totalement pris de court.
Cultiver la vigilance et la préparation en continu
Se préparer face à l’imprévu, c’est déjà garder un œil sur ton environnement de travail et sur toi-même. Fais régulièrement un état des lieux de ton bien-être et de ton activité professionnelle.
Si des relations pros se dégradent, si tu sens un malaise ou une insatisfaction croissante, c’est un signal pour envisager des alternatives. Cette vigilance doit s’étendre à ton entreprise elle-même (la tienne à ton compte ou celle de ton boss) : trop souvent, les salariés se préoccupent de leurs propres performances sans s’interroger sur la santé financière, RH ou organisationnelle de leur employeur. C’est pourtant crucial. Si tu es dirigeant, va aussi voir les services où tu as le moins d’affinités, c’est là que ça peut péter rapidement…
Une entreprise en difficulté peut mettre en péril la carrière de ses salariés ou de son dirigeant, d’où l’importance de surveiller la direction que prend la structure dans laquelle vous investissez votre temps et votre énergie.
Côté dirigeants ou indépendants, le stress professionnel est souvent exacerbé par une routine devenue trop rigide, où l’on s’accroche à des schémas inefficaces simplement parce qu’ils sont familiers. J’observe régulièrement ce piège chez des dirigeants ou des indépendants, qui persistent à faire « plus de la même chose » alors même que leurs méthodes montrent des signes de fatigue. En refusant d’évoluer, ils se condamnent à une stagnation qui alimente leur stress et épuise leur énergie. S’enfoncer dans cette répétition, c’est finalement se préparer à un choc : car ce qui ne fonctionne plus, même si on en fait plus, ne devient pas efficace pour autant… (quelques exemples: négliger le marketing alors que la concurrence augmente, négliger le juridique ou le financier, laisser pourrir des problèmes RH…).
Cette rigidité peut aussi toucher les salariés et cadres, qui restent parfois dans un environnement devenu toxique ou stagnant, par peur de l’inconnu (ou qui refuse de s’adapter ça existe aussi mais c’est un autre sujet…). Ils acceptent des charges de travail qui grignotent leur santé et leur moral, pensant n’avoir pas d’autres options, alors qu’ils possèdent souvent un potentiel immense ailleurs, sur le marché du travail.
L’immobilisme face aux difficultés est en effet un facteur clé du stress professionnel. Que l’on soit salarié, dirigeant ou indépendant, rester immobile face à une situation problématique, c’est s’exposer directement aux « icebergs » : les obstacles qui, une fois percutés, provoquent souvent des dégâts même en dehors du boulot (couple, famille, bien-être…).
Pour être prêt à faire face aux imprévus, vous pouvez par exemple cutliver l’acquisition de compétences polyvalentes. Celles-ci vous permettront d’être adaptable et de rebondir, quelle que soit la situation. Si vous avez en tête l’idée d’une reconversion, d’un projet entrepreneurial ou d’une formation spécifique, n’attendez pas que la situation devienne trop critique pour agir. Ces options ne sont pas uniquement des échappatoires, elles sont aussi des sources de confiance et de sérénité au quotidien. Elles vous permettent de maintenir un atout en main, une capacité d’adaptation qui réduit considérablement l’anxiété face à l’inconnu.
L’antifragilité, la clé pour surpasser la résilience
Plus globalement, je t’invite à penser en termes d’antifragilité. Il ne s’agit pas seulement de résilience, c’est-à-dire de tenir malgré les difficultés. L’antifragilité, c’est le niveau au-dessus : c’est la capacité à grandir et à devenir plus fort à travers les épreuves. Cela demande d’investir en toi de manière constante, de se former encore et encore, et d’améliorer ton capital personnel, qui sera toujours là, quelles que soient les circonstances.
Pour illustrer l’importance de l’antifragilité, laissez-moi partager mon histoire. Pendant des années, j’ai exercé des postes de cadre, bien rémunérés et confortables. Pourtant, je savais que le confort pouvait être trompeur, et j’ai choisi de continuer à investir sur moi-même, de me former dans des domaines aussi bien proches de mon travail qu’à des champs complètement différents. Et cela m’a été d’une aide inestimable quand ma vie a connu une transformation profonde : la naissance de mon deuxième enfant, porteur de handicap. Cet événement a bouleversé mon quotidien et m’a obligé à revoir complètement mes priorités. Le monde autour de moi semblait s’effondrer, mais grâce aux efforts que j’avais faits en amont pour renforcer mes compétences et mon adaptabilité, j’ai pu rebondir vers l’entrepreneuriat. Cette décision m’a permis de m’occuper réellement de mon fils tout en construisant une nouvelle carrière sur des bases solides sans sacrifier ma famille ou ma santé..
Anticiper les « foudres » du stress professionnel
Il n’est jamais trop tôt pour se préparer aux épreuves qui pourraient surgir, même si elles paraissent improbables. Dans le monde du travail, les coups durs peuvent aussi bien venir de l’interne, avec des conflits ou des responsabilités étouffantes, que de l’externe, avec des situations économiques ou des changements de marché. Il y a également les crises moins visibles mais tout aussi ravageuses, comme le burn-out ou le bore-out, ce désintérêt complet qui nous vide peu à peu. Si vous sentez que vous vous dirigez vers un point de rupture, n’attendez pas que la souffrance soit insupportable. Sollicitez de l’aide, parlez-en, et activez votre plan B.
Bref, pour revenir à l’histoire de ma tante et de la foudre… Gardez en tête que les éclairs ne tombent pas que chez les autres… Investissez en vous pour prévoir les gros coups durs qui rajouteront du stress à votre stress professionnel quotidien…
Et si tu ne sais pas par où commencer… c’est par ici.
🤔Nota: Pourquoi beaucoup de personnes attendent l’Iceberg?
C’est normal, l’humain a tendance à résister naturellement au changement, si on le laisse faire, il va se « bouger » que quand la souffrance est trop élevée (# le biais de normalité). Mais ce n’est qu’une tendance et il est possible de s’en détacher).
Principe 10: Connais l’humain aussi bien que les légumes du potager…
Un autre principe précieux, avec une nouvelle histoire, « made in rural », pour l’introduire…
Mon voisin, meilleur jardinier du village, avait un talent qui donnait de l’ombre aux méthodes de mon grand-père, pourtant maître en jardinage traditionnel.
Là où mon grand-père plantait rang par rang et s’en tenait à ses habitudes, mon voisin observait chaque légume comme un individu, analysant les meilleures interactions possibles avec les autres. Il savait que certaines plantes s’entraident, comme le maïs qui sert de tuteur au haricot, ou la bourrache qui protège les tomates des nuisibles, etc… Grâce à cette connaissance, son jardin poussait toujours plus vigoureusement et avec moins d’efforts.
Au boulot c’est pareil, tu vas t’éviter bien du stress si tu fais un peu comme lui : observe avec qui tu bosses et apprends à connaître les forces et faiblesses de chacun, leurs besoins, leurs interactions naturelles, leurs pentes égotiques… bref comme si tu analysais la croissance de légumes…
Adapte-toi aux alliances et affinités au lieu de tout forcer… Ce regard sur ton « potager humain professionnel » t’aidera à réduire ton stress et à bâtir un environnement de travail plus harmonieux. Cela t’aidera aussi à savoir le bon moment si tu dois « recadrer les choses ».
Connaître les bonnes associations, c’est un peu le secret pour tirer le meilleur parti de chaque personne, tout en gardant ton jardin (et ton esprit) serein. Cela marche que tu sois en entreprise ou à ton compte… Pour faciliter tout ça, tu as moult outils pour décrypter les personnalités (MBTI, DISC COLOR, le temps et la patience, l’intelligence émotionnelle…) et pour interagir avec (CNV, Honnêteté radicale, l’écoute active, la PNL…).
Votre lieu de travail est une sorte de jardin avec des « espèces » variées. Il y a également donc « un écosystème » qui s’y applique. Pour s’épanouir, il est préférable de le comprendre et de surfer avec. Observe ce qui se passe autour de toi: les process, les relations de travail, les interactions… Essayez également de voir quel type de légume tu es (#travail de connaissance de toi😊). Ce travail de prise de hauteur va vraiment diminuer ton stress. Je parle de tout ça dans le pack Elagage.
Conclusion: Gérer le stress au travail avec bon sens…
Tu as maintenant en main une série de principes, inspirés par le bon sens rural, pour t’aider à réduire ton stress au travail.
Que tu sois cadre, entrepreneur, indépendant, salarié, ou même en reconversion, tu y trouveras de quoi adapter à ta situation.
Au fil des saisons, tu peux expérimenter, en sélectionnant les semences qui prennent le mieux racine dans ton environnement professionnel.
Si tu as l’envie d’adapter encore mieux à ta situation personnelle, on peut regarder cela ensemble en toute authenticité.
Si tu veux de nombreux autres principes comme ceux de cet article, ils t’attendent dans le pack Élagage . Idéal pour continuer à élaguer ton stress professionnel mais aussi retrouver clarté et efficacité dans ton quotidien professionnel. Voici un aperçu des autres principes:
- « Apprends à contempler la beauté de la campagne »
- « Tu ne contrôles pas la météo au boulot »
- « Ne force pas le rythme des saisons dans tes projets pro (et dans ta vie) ».
- « Le lièvre a plus de chance de survie que la fourmi (au travail c’est pareil) »
- « Ne fais pas le vieux pont, tranche ! »
- « Deviens le géomètre de tes décisions »
- « Fourmi, blaireaux, sanglier, renard… qui ne fait pas son boulot ? »
- « Ne deviens pas un planteur de graine »
- « Un champ de choux peut tout changer »
- « Ail Ail Ail, si vous avez froid acheté moi un champ d’ail… Savoir se vendre sur le marché professionnel ».
- « Au boulot comme à la maison, tu restes un champignon…«
- Etc…
À bientôt pour un autre article !
Fabien
Annexes:
–Quelques livres pour aller plus loin mais ne te disperse pas avec...
Ici j’ai choisi de t’en donner 4, peu connus mais impactant, pour ne pas que tu te perdes dans les généralités sans goût à la mode… Ces 4 livres ont résisté à 5 coups de purge dans ma bibliothèque (une fois par an, je devise par 2 mon nombre de livres…):
- Antifragile: Les bienfaits du désordre
- Stress et systema au travail
- Coach respiration, 10 techniques
- La Biosynergie
Ces 4 ouvrages contiennent plein de pépites pour gérer le stress au travail.
–Résumé fade pour accros aux réseaux sociaux professionnels, ou façon « formateur PowerPoint/costume ennuyeux » ( et pour plaire aux robots sans âme de Google)
- Le stress au travail est devenu un enjeu majeur en entreprise et dans l’entrepreneuriat. Pouvant à la longue affecter la santé mentale et physique. Dans la vie professionnelle, la gestion du stress est essentielle pour assurer la productivité, la sécurité et le bien-être des collaborateurs et surtout de vous. Les situations de stress professionnel et le stress chronique peuvent rapidement générer des risques psychosociaux, tels que le burn-out, nuisant ainsi à la performance des équipes et aux objectifs de l’entreprise (et à vous-même…)
- Il est donc impératif de mettre en place des actions de prévention pour réduire le niveau de stress dans votre travail, notamment via des stratégies de gestion du stress adaptées.
- Déployer des mesures pour diminuer le stress professionnel réduit les risques de stress chronique. Une approche proactive, intégrée à vos valeurs, participe à construire un environnement de travail sain et durable.
- Bref va lire l’article si tu as scrollé jusqu’ici, ça sera plus passionnant😊
–Thèmes abordés dans cet article:
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